VAR ou pas VAR aurait dit William Shakespeare ! Car si on dresse le bilan de l'arbitrage en Ligue 1 après 11 journées, on se rend à la triste évidence que la note attribuée à l'arbitrage avec assistance vidéo se situe très largement en dessous de la moyenne. Et pour cause : la VAR, qui était censée corriger les bavures des arbitres, ne fait très souvent, par complaisance ou corporatisme, qu'enfoncer un peu plus les arbitres dans leurs bourdes quelques fois inimaginables. Et dans ce cas, c'est évidemment portes ouvertes à toutes les contestations et supputations, voire suspicions, qui mettent en exergue la gestion d'un corps arbitral plus que jamais dans la tourmente. Et ce n'est pas en diluant les responsabilités et en usant d'un placebo avec cette "ingénieuse" hibernation qu'on qualifie de "mise au placard" à durée indéterminée des arbitres qu'on réussira à masquer ce qui ne tourne assurément pas rond au niveau de la structure opaque de l'arbitrage.
R. B.