S'il y a deux choses amèrement récurrentes qui écornent l'image de notre football et plus précisément celle de notre championnat, c'est bien l'état piteux des pelouses régulièrement évoqué ainsi que l'utilisation des fumigènes dont la pénalisation ne semble pas avoir découragé leurs utilisateurs et encore moins leurs fournisseurs.
L'illustration de ces deux fléaux nous vient d'abord de ce sempiternel et calamiteux état de la pelouse du stade Nelson-Mandela qui vient d'être déploré et qui est devenu un rituel susceptible de recaler le plus futé des botanistes en herbe qui ne pigerait sûrement pas grand-chose à ce casse-tête énigmatique.
L'autre plaie d'Égypte incurable est assurément l'utilisation pourtant répréhensible de fumigènes et autres objets pyrotechniques qui entraînent quelques fois arrêts de jeu et souvent huis clos et amendes. Le pic du masochisme, en somme, pour ces présumés supporters de clubs qui font de l'adage " qui aime bien châtie bien " leur devise.
R.B.