Ligue des champions AFC : Riyad Mahrez au sommet de l’Asie !

Publié le : 4 Mai 2025

En remportant hier la finale de la Ligue des champions AFC (Asie), Riyad Mahrez a inscrit une 17e ligne à son palmarès personnel. Juste sensationnel ! 

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! Riyad Mahrez a remporté hier la finale de la Ligue des champions AFC avec Al Ahli Saudi à l’issue d’une victoire nette et sans bavure face au Japonais de Kawasaki. C’est le 17e titre, toutes compétitions confondues, de l’international algérien (33 ans). C’est surtout la troisième finale que le capitaine des Verts remporte sur trois continents différents. Sacré en finale de la Coupe d’Afrique des nations avec l’Algérie en 2019, l’ancien Citizen remportera en 2022 la Ligue des champions d’Europe avec Manchester City à l’issue d’un parcours exceptionnel et un statut honorifique -cerise sur le gâteau ! - de buteur maison (7 buts et 2 passes décisives). Et enfin la Ligue des champions AFC. Une prouesse que des « monstres » sacrés de la balle ronde, à l’image de Cristiano Ronaldo, sorti en demi-finales ou encore Karim Benzema, n’ont pu atteindre malgré des CV plus long que le bras.

 

Influent et 2e meilleur buteur de la compétition

 Ce titre, le natif de Sarcelles doit d’autant plus le savourer particulièrement. Catalogué retraitable et cible privilégiée de certaines critiques, le capitaine des Verts va clouer le bec à tout le monde cette saison. D’abord sur le plan collectif. Puis individuellement. Car, cette saison, Riyad Mahrez présente des stats dans les standards de ses belles années avec City. Rien qu’en Ligue des champions AFC, il est le deuxième meilleur buteur de l’épreuve derrière Al Dawsari, avec 9 buts et 8 passes décisives en 13 rencontres. Soit un total de 17 contributions qui témoignent de son influence factuelle sur le jeu d’Al Ahli Saudi. En championnat, l’Algérien compte également 7 buts et 10 offrandes. C’est dire que quand Al Ahli marque, il n’est jamais loin. S’il n’est pas à la finition, il est souvent à la baguette en vrai maestro. Si bien que même ses plus virulents détracteurs, à l’image de l’Egyptien Midou, lui reconnaissent aujourd’hui son influence sur le jeu de son équipe. Ce dernier a d’ailleurs tenu présenté ses excuses à Riyad Mahrez pour l’avoir vertement critiqué et a reconnu qu’il est « aujourd’hui à 60% de son niveau citizen ». Et c’est sans doute l’Algérie, qui repart bientôt à la conquête de l’Afrique après deux campagnes consécutives désastreuses, qui ne sera que mieux lotie avec un Riyad Mahrez au sommet de sa maturité et…de son art.

Ali A.