EN : Mahrez, la der du capitaine

Publié le : 22 Décembre 2025

2017, 2019, 2022, 2024 et 2025 : cinq CAN pour Riyad Mahrez. Le capitaine des Verts s’apprête à disputer une nouvelle Coupe d’Afrique avec l’ambition de jouer un rôle déterminant et de mener l’Algérie le plus loin possible dans une compétition qui pourrait être sa toute dernière sur le continent avec l’EN.


Le compte à rebours semble déjà enclenché pour le capitaine algérien. Ses récentes déclarations en témoignent : le joueur d’Al-Ahli Djeddah ne se projette pas au-delà de la prochaine Coupe du monde. Sauf improbable revirement de situation, cette CAN s’annonce donc comme la dernière pour Mahrez, qui aura une mission particulière à assumer, à la fois comme capitaine et comme leader du groupe sur le terrain.
Aux côtés d’Aïssa Mandi, il s’efforce de transmettre les bons conseils. Le rajeunissement de l’effectif rend son rôle d’autant plus précieux. Avec lui, un Boulbina ne peut que bien débuter. Mais au-delà de cet aspect, c’est surtout son rendement sur le terrain qui sera scruté de près.

 

Il faut dire que ses CAN n’ont pas toujours été brillantes, même si les mémoires retiennent évidemment son but assassin contre le Nigeria au Caire. C’est cette image que le public souhaite revoir, cette fois avec le brassard, dans un rôle différent. Mahrez a gagné en expérience et parvient mieux à canaliser ses efforts. Vladimir Petkovic s’est battu contre vents et marées pour le maintenir dans le groupe et en faire un véritable leader, conscient que les adversaires ne peuvent ignorer sa présence. Un de ses contrôles dont il a le secret, suivi d’une passe lumineuse, peut faire basculer un match. Sans oublier sa capacité à attirer plusieurs adversaires et à libérer des espaces pour les attaquants.


Mahrez a donc un rôle de plus en plus important à assumer. La proximité de sa retraite internationale braque encore davantage les projecteurs sur lui. Cette CAN au Maroc, un peu spéciale pour lui - et même pour certains Marocains rencontrés, au regard des racines locales de sa grand-mère maternelle - le place au centre de l’attention. Même s’il brille moins en Arabie Saoudite, il reste un joueur craint par tous. En l’absence de Belaïli, qui aurait pu partager cette lourde responsabilité, la pression est encore plus forte sur ses épaules et celles de ses coéquipiers.

S. M. A.