Face au CSC, le métier des joueurs adverses a fait la différence dès le départ. Le premier but concédé par le MCEB a mis en évidence toute la naïveté des défenseurs baydhis, un but pourtant évitable si ces derniers avaient eu de meilleurs réflexes. Idem pour le second but, où Tahar a su se défaire de la défense centrale avant de servir son coéquipier d’une pichenette pour le doublé.
Avec une équipe remaniée à plus de la moitié, le MCEB a souffert d’un manque de cohésion entre ses lignes. Hadjar n’avait pas d’autre choix que d’aligner six nouvelles recrues d’entrée. Le recrutement a principalement porté sur des joueurs manquant de métier, évoluant en division inférieure malgré leurs qualités intrinsèques, et ce, en raison des moyens limités du club. Six autres recrues ont pris place sur le banc, ce qui peut en partie expliquer cette défaite, même si le MCEB a entamé sa préparation assez tôt cette saison, contrairement à la précédente. Les départs de plusieurs éléments clés, qui avaient brillé la saison dernière, sont difficilement compensables, notamment ceux de Sediri, El Mouadhen, Zeghad et Chahrour, pour ne citer qu’eux. Dans ce contexte, Hadjar a encore beaucoup de travail, et les camarades de Salhi ne doivent surtout pas baisser les bras, car ce n’était que le premier match. Une défaite qui devra servir de leçon au staff technique, lequel aura sans doute noté les lacunes du jeu : la passivité défensive et la précipitation offensive. En présence de certains joueurs ayant déjà fait leurs preuves en Ligue 1, à l’instar de Dehamni, Bemiloud, Bouchoucha et Bouhakak, ajoutés à ceux ayant choisi de rester, le MCEB dispose des ressources humaines nécessaires pour rebondir, à condition qu’un véritable soutien leur soit accordé. Réussir un bon parcours ne sera certes pas aisé, mais reste tout à fait possible si la motivation et les efforts sont au rendez-vous.
Z. Z.