Le latéral gauche du CS Constantine, Houari Baouche, n’a toujours pas repris les entraînements collectifs avec ses coéquipiers. Touché physiquement, le défenseur souffre encore des douleurs qui l’avaient déjà privé du dernier match face à l’Olympique Akbou.
Malgré les efforts du staff médical, il n’a pas encore reçu le feu vert pour réintégrer le groupe. Cette situation compromet sérieusement ses chances de participer à la prochaine rencontre contre le MC Oran, prévue sur le terrain de ce dernier. L’absence prolongée de Baouche oblige le staff technique à trouver une solution de rechange sur le couloir gauche. Logiquement, Chikhi devrait être reconduit à ce poste. L’ex-joueur de l’ES Sétif, qui a déjà rendu de bons services à l’équipe cette saison, a démontré qu’il pouvait être une valeur sûre. Lors du match contre l’Olympique Akbou, il s’est notamment distingué en délivrant une passe décisive à Dib, auteur du deuxième but. Cette performance a conforté le staff dans l’idée qu’il peut remplacer Baouche sans que l’équilibre défensif en pâtisse.
Une reprise progressive envisagée
Selon les informations recueillies, Baouche pourrait effectuer son retour à l’entraînement dès la séance prévue cet après-midi. Toutefois, son intégration complète au groupe sera progressive afin d’éviter toute rechute. Le staff médical préfère ne prendre aucun risque, d’autant plus que le calendrier du CSC s’annonce chargé dans les semaines à venir. La prudence reste donc de mise, même si le joueur manifeste une réelle envie de retrouver les terrains. En attendant le retour de Baouche, Chikhi apparaît comme la meilleure option pour occuper le flanc gauche. Le staff technique se montre d’ailleurs satisfait de ses récentes prestations. Sa présence rassure les supporters, qui espèrent le voir confirmer sa bonne forme actuelle face au MC Oran. L’absence de Baouche ne devrait toutefois pas trop peser sur l’équipe grâce à la montée en puissance de Chikhi, qui a su saisir sa chance. Si tout se passe bien, Baouche pourrait retrouver la compétition après la rencontre face au MC Oran, mais d’ici là, le CSC devra continuer à faire sans l’un de ses piliers défensifs.
F. Ch.





