Après le départ de l’entraîneur bosniaque Rusmir Cviko, qui a quitté le club pour rejoindre le club saoudien d’Al-Wahda, la direction du CS Constantine s’est retrouvée face à un choix crucial pour assurer la continuité et la stabilité de l’équipe.
Selon nos sources proches du club, le directeur sportif Tarek Arama privilégie désormais de faire appel à la compétence tunisienne pour succéder à Cviko et poursuivre le travail entamé par lui et son staff. Plusieurs entraîneurs tunisiens ont été proposés, et chaque dossier est actuellement étudié avec soin avant de prendre une décision finale qui devrait intervenir dans les prochaines heures.
Nabi en tête de liste
Au sommet de la liste des candidats se trouve Nasreddine Nabi, un technicien tunisien expérimenté. Nabi est connu pour son passage aux Young Africans en Tanzanie, où il a mené l’équipe jusqu’à la finale de la Coupe de la Confédération africaine, perdue face à l’USM Alger. Au cours de sa carrière, il a dirigé plusieurs clubs et remporté de nombreux titres locaux, notamment le championnat et la coupe de Tanzanie avec Young Africans, ainsi que la coupe d’Afrique du Sud avec Kaizer Chiefs FC.
Ces réussites font de lui un candidat de premier choix pour reprendre les rênes du CSC et donner un nouveau souffle à l’équipe. Cependant, nos sources confirment que Nabi refuse actuellement toute proposition en dehors de la Tunisie pour des raisons familiales, sa femme étant malade et nécessitant sa présence à ses côtés. Actuellement, l’entraîneur tunisien est sans club, ce qui pourrait faciliter une éventuelle négociation si ses conditions personnelles le permettent.
Dridi, une autre option
Outre Nabi, le nom de Lassaad Dridi figure également sur la table d'Arama. Dridi a débuté la saison avec l’ES Sahel en Tunisie, mais il n’a pas occupé le poste longtemps et a quitté le club en septembre dernier. Son profil pourrait représenter une alternative intéressante pour le club constantinois, notamment pour assurer la stabilité et le suivi du projet sportif en cours.
Une décision imminente
Si aucun accord n’est trouvé cette semaine avec un entraîneur tunisien, le CSC devra continuer avec les entraîneurs intérimaires Samadi et Laâroug, qui prendront en charge l’équipe pour la prochaine rencontre de championnat contre Paradou AC, prévue vendredi au stade Chahid Hamlaoui. Cette situation souligne l’importance d’une décision rapide afin de sécuriser le futur du club et de maintenir la dynamique positive de l’équipe sur le plan sportif. La direction semble consciente que le choix de l’entraîneur aura un impact déterminant sur la saison et sur la capacité du club à atteindre ses objectifs, notamment la qualification pour les compétitions africaines et la consolidation du projet sportif initié par Cviko.
F. Ch.
