Mohamed Farsi devra encore patienter avant de retrouver les terrains. Blessé depuis le 6 juillet lors d’un match de championnat face à Seattle, le latéral droit de l’équipe nationale algérienne n’a toujours pas rejoué.
Plus d’un mois plus tard, le joueur de Columbus Crew en est déjà à neuf rencontres manquées et continue un travail individualisé, loin du groupe. Son retour à la compétition tarde et son absence pour le stage de septembre est désormais certaine. Petkovic, qui annoncera sa liste ce jeudi à Baraki, devra composer sans lui.
Atal rassure, mais pas suffisant
La bonne nouvelle pour le sélectionneur reste le retour en forme de Youcef Atal. Installé au Qatar, le latéral d’Al Sadd enchaîne les matches et semble avoir retrouvé du rythme, lui qui reste la principale valeur sûre du poste. Toutefois, Petkovic sait qu’il ne peut se reposer uniquement sur l’ancien Niçois, dont les blessures passées incitent à la prudence. Le technicien suisse s’interroge donc sur l’identité de sa doublure, un choix qui s’avère crucial à deux mois d’échéances importantes.
Des solutions temporaires et des pistes nouvelles
Ces derniers mois, le staff n’a pas hésité à improviser, alignant parfois le gaucher Hadjam à droite pour dépanner, preuve du casse-tête persistant. Dans sa liste élargie, Petkovic a aussi pris soin d’intégrer Réda Halaimia. L’ancien joueur de Beerschot, désormais pilier de l’équipe A’, a marqué des points lors de la récente tournée en Afrique de l’Est. Son nom figure parmi les options crédibles à court terme, notamment si Farsi tarde à revenir.
Miser sur l’avenir ?
Au-delà des solutions immédiates, Petkovic et son staff gardent un œil sur des profils émergents. Rafik Belghali, transfuge du KV Malines vers le Hellas Vérone, fait partie des joueurs suivis avec attention. Courtisé un temps par La Gantoise et même l’Ajax Amsterdam, le défenseur formé en Belgique offre une perspective intéressante pour le futur des Verts. En attendant, la question du couloir droit reste ouverte. Entre la patience imposée par la blessure de Farsi, la fragilité d’Atal et l’incertitude des alternatives, Vladimir Petkovic n’a toujours pas trouvé de solution durable. Le poste de latéral droit s’annonce encore comme l’un des dossiers brûlants de la rentrée.
S.M.A.
