Après le match de juin dernier contre la Suède, l’Algérie dispute aujourd’hui son deuxième test international de la saison, l’adversaire sera l’Arabie saoudite dans son stade du Roi Abdellah à Djeddah, une confrontation qui rappelle au groupe la difficulté et la complexité de la prochaine Coupe du monde en Amérique.
Certes, la CAN reste le rendez-vous le plus proche, mais Vladimir Petkovic a voulu offrir à ses joueurs une rencontre de haut niveau, afin d’exploiter au mieux cette dernière fenêtre FIFA de l’année 2025, qui est en réalité et déjà l’avant-dernière avant la Coupe du monde 2026 prévue l’été prochain.
Le temps pour se préparer et combler les lacunes sera donc limité. La prochaine CAN constituera un bon examen pour tester le groupe, mais c’est aujourd’hui que la mission commence. Avant tout, c’est l’équilibre du onze et la prestation collective qui restent prioritaires, ainsi que la préservation de la dynamique victorieuse.
Un onze remanié
Après le succès contre le Zimbabwe, l’EN vise une deuxième victoire consécutive, mais l’adversaire d’aujourd’hui sera d’un calibre différent. L’Algérie affrontera une équipe déjà qualifiée pour la Coupe du monde, dirigée par un coach qui connaît parfaitement les Verts. Tout indique donc que le face-à-face sera difficile, mais dans le camp algérien, Aouar et Mahrez rappellent que l’EN dispose des atouts nécessaires. Petkovic devrait d’ailleurs aligner ce duo d’entrée, dans un onze largement remanié.
En défense, le sélectionneur récupère des cadres comme Mandi, qui pourrait composer l’axe avec Chergui. Reste à savoir s’il reconduira le 3-5-2 qui a donné satisfaction ou s’il retournera à une défense plate. Sur le côté droit, Dorval, auteur d’une bonne entrée jeudi, pourrait succéder à Belghali. Petkovic, qui a noté la prestation imparfaite du joueur de Vérone, prépare des solutions alternatives au cas où. Au milieu, l’absence de Boudaoui imposera un réaménagement. Zerrouki pourrait avoir à nouveau du temps de jeu, lui qui bénéficie toujours de la confiance du coach, tandis que Bennacer est prêt à enchaîner et à récupérer pleinement son poste. En attaque, l’absence d’Amoura suscite la curiosité du public sur le comportement offensif des Verts. La pression sera énorme, mais l’EN dispose d’armes “secrètes” capables de faire la différence. Kebbal, patient, attend son heure et devrait être prêt à s’affirmer si on lui fait confiance.
S. M. A.




