La crise financière risque de porter un sérieux coup au bon fonctionnement de la formation des Vert et Rouge. Trois mois après l’arrêt du championnat, le club de la capitale des Hammadites n’arrive pas à se défaire de plusieurs dossiers qui restent en suspens.

Les jours se suivent et se ressemblent pour les joueurs du MO Béjaïa. Ces derniers sont, à l’image de l’ensemble des joueurs qui évoluent dans les clubs de notre championnat, dans l’attente de la moindre information concernant la suite des évènements. Pratiquement trois mois après l’arrêt de l’ensemble des activités sportives, les autorités du pays pensent désormais à l’après-Covid-19. Néanmoins, concernant le football, hormis le dernier communiqué du BF, personne ne sait quel sort sera réservé à la compétition et dans quelles conditions les joueurs vont reprendre le travail.

Les deux clubs phares de la wilaya de Béjaïa, à savoir la JSM Béjaïa et le MO Béjaïa, attendent toujours que l’argent promis par les autorités locales de la ville, atterrissent dans leurs caisses. Pendant trois mois, les clubs n’ont rien vu venir de la part des responsables locaux.

Nous avions évoqué dans notre édition d’hier les tractations entre la direction du club harrachi et les responsables de la société publique Naftal, en vue d’un partenariat. Les choses semblent se confirmer de plus en plus.

Les joueurs attendent toujours de voir le bout du tunnel après l’arrêt des entraînements et de la compétition officielle pendant près de 3 mois. Si la dernière sortie des membres du BF a été clairement en faveur d’une reprise de la compétition, pour les joueurs, l’attente est beaucoup trop longue ; une date doit être fixée dans la mesure du possible. 

Alors qu’une folle rumeur circule ces derniers jours du côté d’El-Harrach quant à la venue imminente de Naftal, qui pourrait racheter les actions du club et mettre fin à cette crise qui n’a que trop duré, cette information a été bien évidemment accueillie avec joie, d’autant plus qu’elle mettra fin, si elle venait à se concrétiser, à tous les déboires du club harrachi, qui souffre le martyre depuis déjà quelques saisons.

Depuis quelques jours, le nom d’Attia Zahir est au centre des discussions après que le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaia a annoncé qu’un actionnaire aurait exprimé son souhait de prendre la présidence du club.

Après la décision des membres du Bureau fédéral de reprendre la compétition lors des prochaines semaines, sans toutefois avancer de date précise. Les supporters de la JSMB ont exprimé leur déception suite à cette décision.

Alors que le spectre de l’arrêt des compétitions semblait planer sur le football algérien, encore plus après la sortie médiatique bien surprenante du président de la LFP qui avait affirmé vendredi et samedi dans les médias publics qu’une reprise des compétitions footballistiques semblait compromise et que l’on se dirigeait tout droit vers l’arrêt des championnats de football, le Bureau Fédéral a démenti les déclarations du premier responsable de la LFP, en prenant la décision de reprendre les compétitions, une fois le déconfinement sera décrété par l’Etat algérien.

L’actualité dans  la maison mobiste tourne ces derniers jours autour de l’avenir du club et celui de la société par actions. A quelques semaines de la fin de la dérogation accordée par la Direction de la jeunesse et des sports au CSA pour gérer le club professionnel, on reparle encore de l’avenir du club. Depuis quelques mois, la situation administrative du Mouloudia de Béjaïa s’est considérablement détériorée.

Le championnat de Ligue 2 est toujours à l’arrêt suite à la pandémie du coronavirus. Chaouchi, le joueur de la JSMB, espère que la situation sanitaire du pays s’améliorera le plus tôt possible afin de reprendre le plus normalement du monde. Après la dernière réunion du Bureau fédéral tenue dimanche 31 mai, la FAF a annoncé que le championnat reprendra après le feu vert des autorités du pays. L’arrière gauche des Vert et Rouge Chaouchi Samir estime qu’il serait préférable que les instances avancent une date de reprise.

Les différentes déclarations des responsables du football national, notamment celles du président de la Ligue de football professionnel, Medouar Abdelkrim, sont au centre des débats des amoureux de la JSM Béjaia. Le plus vieux club kabyle, qui se retrouve dans une place délicate au classement général, sait que son avenir est en jeu les prochaines semaines.

Depuis l’annonce par le DJS Bouatmine, vendredi dernier, au sujet de l’intention d’un actionnaire de venir à la rescousse du MOB, le débat ne fait qu’enfler du côté des supporters des Vert et Noir. Sur la place publique et les réseaux sociaux, le nom d’Attia a été évoqué avec insistance, notamment par quelques personnalités très estimées au sein du MOB.

Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, la dérogation de gestion du club professionnel octroyée par la DJS de Béjaïa au CSA/MOB, présidé par Bennaï Arab, expire au mois de juin.

Après l’annonce du prolongement du confinement par les pouvoirs publics, les joueurs seront à plus de 3 mois sans compétition officielle. Une longue période pour les gars de la capitale des Hammadites qui tentent de se maintenir en forme et cela en effectuant des exercices en solitaire. Boussalem Marwane estime que vu que la reprise est incertaine, la majorité des joueurs sont impatients de connaître l’avenir réservé à l’actuelle saison sportive.

La JSM Béjaia vit depuis quelques années une instabilité au niveau de la direction. Le doyen des clubs kabyles n’arrive toujours pas à trouver son équilibre après sa rétrogradation en Ligue 2, lors de la saison 2013/2014. Au sein de la famille des Vert et Rouge, plusieurs tentatives ont été effectuées afin de permettre au club de retrouver sa place dans le gratin du football national.

La formation de la JSM Béjaïa espère une décision au sujet de l’avenir du championnat le plus tôt possible. Il est clair qu’après l’arrêt de toutes les compétitions officielles, il est difficile de se projeter et de préparer la saison prochaine dans de bonnes conditions.

Toujours pas de décision au sujet de l’avenir de la compétition dans nos championnats de Ligues 1 et 2. Le club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa vit une situation de stand-by, à l’image des autres clubs du pays. Les dirigeants sont dans l’attente de la moindre information qui viendrait apporter des éclaircissements au sujet des éventuelles décisions des autorités.

Comme il n’y a aucune décision au sujet de la reprise de la compétition, les joueurs de la JSMB sont livrés, à l’image de ceux des autres clubs, l’incertitude. Cette pandémie a changé la donne, maintenant, il va falloir prendre son mal en patience et attendre que la situation sanitaire s’améliore. Dans cet entretien, Youcef Maâmar parle des conditions des joueurs.

Le doute persiste quant à une éventuelle reprise de la compétition les prochains jours. A quelques jours de la probable levée du confinement, la reprise des entraînements collectifs pour les footballeurs n’est, semble-t-il, pas à l’ordre du jour au niveau des instances. Rihane et ses camarades attendent ainsi un signe pour être fixés dans le but de se projeter dans l’avenir, notamment la qualité et la durée de préparation à laquelle ils auront droit. Le milieu de terrain du MO Béjaia estime que la situation ne peut plus durer ainsi et qu’il faudrait, bien évidemment, que les instances prennent les devants en pensant à la sécurité des joueurs, mais aussi des accompagnateurs.