Peseiro : «J’aimerais jouer la Coupe du monde »

Revenu de loin dans la course pour le poste de sélectionneur des Verts, le Portugais José Peseiro n’a toujours pas envie de reconnaître le contact avec la FAF.

Répondant hier aux questions du media Goal, Peseiro a affirmé qu’il ne veut prendre aucune décision avant le 29 février, date de la fin officielle de son contrat avec la Fédération nigériane de football, il affirme avoir reçu plusieurs contacts, à qui il affirme avoir répondu de la même manière. «Mon contrat se termine dans deux jours (ndlr, le 29 février). J’ai reçu beaucoup d’options, beaucoup de contacts de la part des équipes nationales ou de clubs, 5, 6 ou 7. Je leur ai tous fait savoir que je dois me reposer et qu’à l’expiration de mon contrat j’en parlerai et je commencerai à réfléchir à d’autres projets. Et décider de mon futur. Pour l’instant, j’ai besoin de couper et être au calme. Mais je suis à l’écoute des propositions et des projets qu’on m’offre. Et j’évalue si ça me plaît ou pas», a-t-il déclaré.

 

«Toutes les options sont envisageables»

Concernant ses contacts avec la FAF, confirmés par la FAF, mais toujours pas par le clan du coach, le Portugais ne confirme pas et ne donne aucun signe qu’il s’intéresse à une offre plus que l’autre. «Je ne confirme rien. Le 29 je déciderai de mon futur ou commencerai à décider. Je peux écouter ce qu’on me propose bien sûr, mais je continue de me reposer. J’ai dit à tout le monde de revenir à la fin du mois. Ce qui est sûr, c’est que je veux continuer à coacher et j’ai besoin de bien choisir. A l’instant, je vous le répète, toutes les options restent envisageables.»

 

«Entraîneur ou sélectionneur, j’aime les deux»

A la question de savoir s’il aimait plus le poste de sélectionneur que celui d’entraîneur en club. Le finaliste de la dernière CAN a laissé la porte ouverte aux deux fonctions. «Ce sont des contextes différents. J’aime les deux. Avant, j’aimais plus les clubs car on est en contact avec les joueurs au quotidien. Mais je me suis adapté à ce nouveau rôle de sélectionneur. Je dirais que j’aime les deux métiers de la même manière. Sélectionneur, c’est aussi choisir des joueurs, regarder beaucoup de matches tout au long de la semaine. Mais dans les deux cas, on reste un coach. C’est la meilleure activité dans le monde. C’est très motivant et ça nous procure beaucoup d’émotions. En fait, le plus important pour moi, c’est le projet.»

 

«Je veux des projets où je continuerai à gagner»

Le coach qui a raconté son aventure avec le Nigeria, expliquant les raisons de l’échec en finale, qu’il a liées à la situation psychologique de la plupart de ses joueurs sous pression et sans assez d’expérience de gestion de ces rendez-vous, s’est dit plus que jamais motivé par ce genre d’aventure, mieux encore, il dit voir grand et voudrait même aller faire une Coupe du monde, un souhait qui le rapproche d’une nouvelle aventure en sélection en attendant d’en connaître l’identité. «J’aimerais gagner. J’aimerais jouer la Coupe du monde, j’aimerais travailler en Angleterre, travailler au Brésil... J’ai déjà été dans de nombreux pays. Neuf pays et quatre continents. Toutes les expériences que j’ai vécues, j’ai apprécié. Car il y avait des liens et des émotions, même dans les équipes où on n’a pas eu de bons résultats. J’aimerais continuer à travailler, avec des projets où on sera en mesurer de viser des succès. Et où je continuerai à faire mon métier car j’adore le football», conclut-il.

S.M.A

 

 

 

 

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