C'est sans fracas que trois nouveaux entraineurs viennent de quitter "le radeau de la Méduse", qu'est notre chère Ligue 1 professionnelle, qui consomme les techniciens de manière gargantuesque. Ce qui nous rappelle la fameuse chanson de Brel "Au suivant", quand on sait qu'ils ne seront certainement pas les derniers de cette valse effrénée. Lotfi Boudraâ "remercié" par la JS Saoura, pour trois contre-performances, Djillali Bahloul, qui a démissionné de l'USM Khenchela, pour des raisons qu'on peut imaginer, et Nadir Leknaoui, dont le départ de l'ES Mostaganem vient d'être acté dans la plus grande des courtoisies. Il faut savoir, d'ailleurs, que tout cela se fait selon la fameuse formule consacrée de "séparation à l'amiable" qui veut, à la fois, tout et rien dire. Ce qui laisse un arrière-goût amer de cette instabilité chronique de l'encadrement technique bien ancrée que connaissent nos clubs. Ces derniers sont assurément plus réactifs pour faire endosser aux entraineurs la responsabilité des mauvais résultats plutôt que se poser des questions sur les mauvais castings et aux recrutements de second choix.
R.B.