Le milieu de terrain, Sid-Ahmed Maâtallah, sort d’une belle deuxième partie de saison sous les couleurs de la JSS. Prêté lors du dernier mercato hivernal, il a su s’imposer comme un élément essentiel au sein du club béchari. Toujours sous contrat avec la JSK jusqu’en 2026, il reste dans le flou quant à son avenir. Dans cet entretien sans langue de bois, Maâtallah revient sur son prêt à la JSS, évoque ses envies de retour à la JSK, le soutien indéfectible des supporters, mais aussi ses regrets par rapport à l’attitude de l’ancien coach Abdelhak Benchikha.
Sid-Ahmed, comment évalues-tu ta phase retour avec la JSS ?
Très positivement. J’ai eu la chance de jouer tous les matchs de la phase retour. J’ai retrouvé du rythme, de la confiance et, surtout, j’ai pu m’exprimer pleinement sur le terrain. Je remercie la JSS de m’avoir fait confiance. Sportivement, je pense avoir répondu présent. Ça m’a permis de me relancer après une première partie de saison compliquée à la JSK.
Justement, tu es encore sous contrat avec la JSK. Qu’en est-il de ton avenir ?
C’est là où réside toute l’incertitude. Je suis toujours lié à la JSK jusqu’en 2026, mais à l’heure où je te parle, je n’ai reçu aucun signal clair de la direction. Je suis dans l’attente. J’aimerais avoir une discussion franche avec les dirigeants pour savoir s’ils comptent sur moi ou pas. Je suis un joueur professionnel, je veux juste de la clarté.
Tu sembles avoir une préférence claire pour revenir à la JSK…
Évidemment. Je suis attaché à ce club et c’est à la JSK où j’ai toujours rêvé de m’y imposer durablement. Je suis prêt à revenir, à travailler dur pour m’y faire une place. Mais encore une fois, cela ne dépend pas que de moi. La balle est entre les mains des dirigeants et de l’entraîneur.
Tu as reçu des contacts depuis la fin de saison ?
Oui, plusieurs clubs de Ligue 1 m’ont contacté. Je ne vais pas citer de noms par respect, mais il y a eu des propositions concrètes. La JSS, notamment, insiste beaucoup pour me garder et souhaite racheter mon contrat. Ils sont satisfaits de mes prestations et m’ont fait savoir qu’ils aimeraient me conserver. Je les remercie pour cette marque de confiance.
Pourtant, tu avais très peu joué en première partie de saison avec la JSK. Que s’est-il passé ?
C’est simple : je n’ai pas eu ma chance. L’ancien coach, Abdelhak Benchikha, ne comptait pas sur moi. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais j’ai été mis à l’écart sans véritable explication. C’est difficile à vivre pour un joueur qui travaille sérieusement. J’aurais aimé qu’on me donne ma chance, mais ça n’a pas été le cas. J’ai été lésé, clairement. C’est pour ça que le prêt à la JSS a été salvateur pour moi.
Les supporters de la JSK t’ont toujours soutenu, malgré cette mise à l’écart…
C’est vrai, et je ne les remercierai jamais assez. Même quand je ne jouais pas, je recevais des messages de soutien. Ils savent que je mouille le maillot et que je n’ai jamais triché sur le terrain. Leur confiance me touche profondément. C’est aussi pour eux que je veux revenir et prouver ma valeur sous les couleurs de la JSK.
As-tu eu un contact avec le staff technique ou la direction depuis la fin de saison ?
Pas encore. J’attends justement une décision de la direction et de l’entraîneur. Je veux juste qu’on me dise clairement : «Tu fais partie du projet» ou «Tu ne rentres pas dans les plans de l’entraîneur». Je respecterai la décision, quelle qu’elle soit, mais j’ai besoin de savoir pour pouvoir me projeter. Je connais les exigences de ce grand club. Si on décide de me garder, je suis motivé et prêt à me battre pour mériter ma place.
Un dernier mot pour les supporters ?
Je leur dis merci du fond du cœur. Ils ont toujours été là pour moi, même dans les moments difficiles. Leur soutien m’a beaucoup aidé. J’ai beaucoup de respect pour eux. Et si je reviens au club, je donnerai tout pour défendre ce maillot.
M. H.
