Le NA Hussein Dey n’a pas manqué son entrée en lice cette saison. Pour leur premier match, les Sang et Or se sont imposés avec autorité, samedi dernier, sur la pelouse du stade du 20- Août-1955, en venant à bout du Widad de Tlemcen (2-0).
Un succès construit en seconde période, malgré un huis clos pesant. Privés de leurs supporters, les joueurs du Nasria n’ont pas tremblé et ont su faire la différence au retour des vestiaires. C’est d’abord Amaouche qui a trouvé la faille à la 51e minute, avant que Chalabi ne double la mise trois minutes plus tard (54e), scellant définitivement le sort de la rencontre. Une performance convaincante pour les Husseindéens, qui signent ainsi une entame idéale, pleine de promesses. Au-delà du résultat, c’est surtout la manière qui a rassuré : maîtrise du jeu, efficacité offensive et solidité défensive.
Un premier half très compliqué
Si le NA Hussein Dey a fini par l’emporter avec brio, le début de match a, en revanche, laissé planer le doute. Pour cette première sortie officielle de la saison, les Nahdistes ont connu une entame très laborieuse. Durant les 45 premières minutes, les coéquipiers d’Amaouche ont affiché un visage brouillon, donnant l’impression d’être complètement désorientés sur le terrain. Manque de repères, absence de solutions, et un jeu collectif en panne : les Sang et Or ont peiné à construire, se contentant souvent de pousser le ballon sans réelle intention. Le manque de cohésion entre les lignes était flagrant, et la première mi-temps s’est ainsi soldée sur un score vierge, reflet d’une prestation bien terne.
Une seconde période convaincante
Heureusement pour les Nahdistes, le retour des vestiaires a marqué un tournant décisif dans la physionomie du match. Porté par un coaching judicieux de l’entraîneur Benchouia, le NAHD est revenu sur le terrain avec un tout autre visage. L’incorporation de Deffar et El-Azaoui s’est révélée payante : les deux entrants ont dynamisé le jeu et apporté un réel plus à leur équipe, redonnant de la fluidité au collectif. La métamorphose a été immédiate. En l’espace de dix minutes, le Nasria a trouvé le chemin des filets à deux reprises, grâce à Amaouche (51') et Chalabi (54'), concrétisant une nette domination. Mais au-delà du score, c’est la manière qui a séduit. Plus agressifs, mieux organisés, les Sang et Or ont régalé par leur jeu en mouvement, leur pressing haut, et leur maîtrise technique. Les supporters, même absents du stade mais nombreux à suivre la rencontre en streaming sur FIFA+, ont pu apprécier une seconde période de haute facture. Et si le score est resté à 2-0, il aurait pu être bien plus lourd sans plusieurs occasions nettes manquées en fin de match.
M. A.
