À moins d’un mois du coup d’envoi de la nouvelle saison, l’USM Alger se retrouve dans une situation pour le moins préoccupante : l’équipe n’a toujours pas d’entraîneur principal.
Alors que les autres formations affinent déjà leurs plans pour la saison à venir, le club algérois continue de chercher l’homme capable de diriger la barre technique des Rouge et Noir. Depuis le début du stage de préparation estivale, c’est le préparateur physique Modjahed Belaid qui assure l’intérim. En l’absence d’un coach en titre, il a pris en main le groupe, en élaborant un programme de travail afin de maintenir l’équipe en activité et en condition. Une solution transitoire qui, bien que nécessaire, ne peut s’éterniser.Le dossier de l’entraîneur figure aujourd’hui en tête des priorités de Saïd Allik. Le premier responsable du club s’emploie à trouver un technicien capable de redonner un nouvel élan à l’USMA, aussi bien sur la scène nationale que continentale. Son objectif initial reste clair : recruter un entraîneur étranger de renom, avec une expérience confirmée et une vision moderne du football. Des noms ont été sondés, notamment celui de l’expérimenté Sud-Africain Pitso Mosimane, connu pour ses exploits avec Al Ahly et Mamelodi Sundowns. Cependant, un obstacle majeur vient freiner la concrétisation de cette option : le volet financier. Pour s’attacher les services d’un entraîneur de ce calibre, il faut mettre le paquet. Les exigences salariales dépasseraient les 80 000 euros mensuels, un montant conséquent pour les caisses du club. Cette réalité financière oblige donc les dirigeants à explorer d’autres pistes, plus accessibles. C’est dans ce contexte que la piste locale refait surface. Selon nos informations, Saïd Allik s’intéresse de près à Kheireddine Madoui, l’un des entraîneurs algériens les plus expérimentés et disponibles sur le marché actuellement. Libre de tout contrat, Madoui dispose d’un CV intéressant, avec une solide expérience en compétitions africaines, ce qui constitue un atout non négligeable pour un club qui nourrit toujours des ambitions continentales Le technicien, qui a notamment dirigé l’ES Sétif, Al Ismaily en Égypte ou encore le CS Constantine, possède une réputation de coach rigoureux et tactiquement avisé. Son profil séduit de plus en plus en interne, même si, jusqu’à présent, aucun contact officiel n’a été établi entre les deux parties. Il s’agit, pour l’instant, d’un simple intérêt, mais tout porte à croire que des discussions pourraient être entamées prochainement.
A.S.
