Indésirable au sein du CR Belouizdad, Ishak Boussouf n’a pas l’intention de faciliter la tâche aux dirigeants et ne s’est pas présenté au rendez-vous programmé.
De quoi compliquer encore plus sa situation. Il est sans aucun doute l’une des plus grandes déceptions de la saison qui vient de s’écouler. On parle évidemment du numéro 10 du Chabab, Ishak Boussouf. Ce dernier avait fait les deux stages de préparation et avait même débuté la saison en tant que titulaire parvenant même à marquer lors du premier match. Cependant, cela n’aura été qu’une éclaircie passagère puisque, rapidement, le joueur est retombé dans ses travers. A court de forme sur le plan physique, pépins et surtout, un rendement que personne ne comprenait. Amrani est arrivé et sa situation n’a pas changé puisqu’il n’avait pas le rendement escompté. Avec Ramovic, ça n’a pas été mieux mais à sa décharge, le coach allemand n’a pas lésiné sur les moyens pour essayer de le relancer, mais ne voyant aucun retour, le coach a décidé d’écarter le joueur de ses plans. Forcément, Boussouf n’a plus de place au sein de l’équipe et les dirigeants lui ont parlé d’une résiliation de contrat. Ce dernier s’est montré réceptif mais lorsqu’il a été convoqué pour la résiliation, il n’est pas venu et, depuis, il n’a plus donné la moindre nouvelle.
Absent du stage de Tabarka
Ce qu’il faut également retenir, c’est que depuis cet épisode, le joueur n’a plus donné signe de vie, que ce soit à la reprise de l’entrainement ou même ici à Tabarka où l’équipe effectue son stage de préparation. Une situation qui interpelle, mais les dirigeants ne vont pas en rester là pour autant. En effet, ces derniers vont prendre les dispositions nécessaires pour faire constater les absences du joueur et se protéger de manière légale vis-à-vis du joueur. Cette absence injustifiée qu’on peut assimiler à un abandon de poste, met le CRB dans une position confortable et peut lui permettre de libérer le joueur sans avoir à verser la moindre contrepartie. Pour rappel, le joueur était dans le radar des dirigeants de l’ESS et du MCO, mais, depuis, il n’y a rien de nouveau le concernant.
I. Z.