Riga insiste sur la discipline : "Aucun écart ne sera toléré"

Publié le : 13 Juillet 2022

Bien qu'il ait déclaré dans l'une de ses interviews accordées au site du club que même s'il est très exigeant il sera moins méticuleux et moins pointilleux et cela pour éviter ce qui lui est arrivé au Club Africain où il n'était resté que quelques semaines, l'entraîneur José Riga a fait savoir à ses joueurs avant même l'entame du deuxième stage que son cheval de bataille est la discipline.

Il a eu certainement vent que son prédécesseur Ammar Souayah avait éprouvé des difficultés pour gérer certains de ses cadres, le coach belge leur a fait savoir qu'il ne badine pas avec la discipline et que celui qui osera enfreindre le règlement intérieur sera sévèrement sanctionné. "Je ne tolérerai aucun écart disciplinaire. Celui qui faute sera sanctionne", les a-t-il avertis. Il sait que pour espérer atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par la direction il lui faudra avoir un groupe sain, car il sait qu'il lui sera impossible de jouer le titre ou d'aspirer aller loin en Champions League africaine  avec des joueurs indisciplinés.

 

"Pas d'absence et pas de retard"

Insistant sur le respect pour réussir son aventure avec les Canaris, l'entraîneur Riga a imposé certaines règles à ses joueurs qu'ils ne doivent pas enfreindre. Il leur a par exemple interdit de ramener avec eux leurs téléphones portables lorsqu'ils se mettent à table pour les déjeuners ou les dîners. Il les a mis aussi en garde contre toute absence injustifiée ou retard. "Je ne veux aucune absence injustifiée ou retard à l'entraînement", leur a-t-il ajouté. Les dirigeants lui ont donné carte blanche pour qu'ils puissent lui demander des comptes par la suite. Il est utile de rappeler néanmoins que tous les entraîneurs qui se sont succédé à la tête du staff technique de la JSK ces dernières années avaient tous déclaré que la discipline n'est pas un vain mot pour eux et qu'ils ne toléreront aucun écart disciplinaire, mais la réalité est autre puisqu’ils n'hésitaient pas à fermer les yeux sur les écarts disciplinaires de certains de leurs cadres et cela pour éviter d'entrer en conflit avec eux. Les supporters espèrent que José Riga imposera une discipline de fer et qu'il mettra tous les joueurs sur un pied d'égalité.

  1. Boumali

 

 

La direction  constantinoise négocie avec Chikhi alors que qu’il est sous contrat

La JSK en colère contre le CSC

Même s'ils ne sont pas prêts à céder au chantage de Chikhi qui refuse de réintégrer le groupe, les dirigeants sont très en colère contre les dirigeants du CSS auxquels ils reprochent d'offrir des salaires astronomiques aux joueurs qui sont toujours sous contrat avec l'argent des pouvoirs publics. Ils ont fait le maximum pour convaincre Chikhi de revenir à de meilleurs sentiments, mais celui-ci campe sur sa position. On ignore le salaire qui lui a été offert par les responsables des Sanafir mais d'après les dirigeants de la JSK ils lui auraient promis le double de ce qu'il touche à la JSK. Ce qui les a mis en colère ce n'est pas le montant proposé à leur arrière gauche mais c'est le fait qu'ils aient négocié avec lui alors qu'il est toujours sous contrat. Ils ne sont pas les seuls à avoir négocié avec un joueur de la JSK, mais la plupart des clubs gérés par des sociétés nationales à l'image du MCA ont approché les joueurs de la JSK, alors que ces derniers sont toujours liés par contrat. Cela n'a pas été du goût des dirigeants qui dénoncent cette manière de faire. Il faut dire que la JSK n'a contacté aucun joueur sous contrat en cette intersaison et même le milieu du NAHD Bayoud avec lequel ils ont négocié ils lui ont demandé de trouver un accord avec ses dirigeants concernant sa lettre de libération dès qu'ils ont appris qu'il est encore sous contrat.

  1. Boumali