La situation de la JS Kabylie continue de susciter une vive inquiétude au plus haut niveau. Face à la série de mauvais résultats enregistrés ces dernières semaines et au climat de plus en plus pesant autour du club, l’actionnaire majoritaire, Mobilis, a convoqué une réunion d’urgence en son siège.
Une rencontre de crise qui intervient dans un contexte particulièrement délicat pour le club kabyle, désormais plongé dans l’incertitude aussi bien sur le plan sportif qu’administratif. Cette réunion s’est tenue en présence de plusieurs membres du Conseil d’administration, dont Adel Boudedja, ainsi que Hadi Sedouk, chargé du suivi du dossier JSK au niveau de Mobilis. L’objectif était clair, faire un état des lieux global de la situation, analyser les causes de cette dérive sportive et examiner les solutions possibles afin d’éviter que la crise ne s’aggrave davantage.
Des résultats inquiétants qui précipitent la crise
La JSK traverse l’une des périodes les plus compliquées de sa saison. Les contre-performances successives en championnat, combinées à l’élimination en Coupe d’Algérie, ont sérieusement ébranlé la confiance des supporters et mis en lumière de nombreuses insuffisances. Le club, qui nourrissait des ambitions bien plus élevées en début d’exercice, se retrouve aujourd’hui en difficulté au classement, loin des objectifs initialement fixés. Cette situation sportive alarmante a poussé l’actionnaire majoritaire à intervenir directement afin de tenter de redresser la barre. À Mobilis, la gravité du moment est pleinement mesurée, et l’idée d’un simple statu quo ne semble plus envisageable. Des décisions fortes pourraient ainsi être prises pour provoquer un électrochoc et remettre le club sur de meilleurs rails.
La démission de Hakim Medane au cœur des discussions
Autre élément majeur ayant marqué cette réunion de crise : la démission du directeur général Hakim Medane. Ce dernier a décidé de jeter l’éponge, estimant sans doute ne plus être en mesure de poursuivre sa mission dans un contexte aussi tendu. Son départ a naturellement occupé une place centrale dans les discussions, tant son rôle était stratégique dans l’organigramme du club. La vacance du poste de directeur général pose désormais la question de la gouvernance et de la continuité de la gestion quotidienne de la JSK. Selon nos informations, des décisions devraient être prises incessamment, aussi bien sur le plan administratif que sportif, afin d’apporter des réponses concrètes à cette crise multidimensionnelle. Nous avons tenté de joindre plusieurs membres du Conseil d’administration à l’issue de cette réunion, mais tous ont refusé de répondre à nos appels, préférant garder le silence dans l’attente d’annonces officielles. Un mutisme qui en dit long sur la sensibilité du dossier et l’importance des choix qui s’annoncent pour l’avenir immédiat de la JSK.
S. D.





