La FAF a bien fait le forcing pour Cherki

Publié le : 25 Mai 2025

Plusieurs jours après avoir reçu sa convocation en équipe de France, Rayan Cherki fait toujours parler de lui, que ce soit en Algérie ou de l’autre côté de la Méditerranée.

 

Le sujet alimente encore les débats, qui ne s’estomperont qu’une fois que le joueur aura participé à son premier match officiel avec les Bleus.

 

Benrahma a fait l’intermédiaire

Après le déluge de critiques subies aussitôt après son choix de défendre les couleurs de la France, Rayan Cherki, par la voix de son entourage, a nié tout contact avec la Fédération algérienne de football (FAF). Officiellement, la FAF n’a ni commenté ni réagi aux choix de Rayan Cherki de porter les couleurs de la France. Toutefois, d’après nos informations, contrairement aux allégations du clan Cherki, la FAF travaillait sur ce dossier depuis des mois. Walid Sadi, le président de la FAF, avait pris en charge personnellement ce dossier, en contactant son père, qui est, rappelons-le, d’origine italienne. Par ailleurs, le président de la FAF avait chargé Saïd Benrahma de convaincre Rayan Cherki. L’actuel attaquant de Neom SC (Arabie Saoudite), avant de quitter l’OL cet hiver, partageait le quotidien de Cherki. Certainement après avoir constaté que le néo-sélectionné en équipe de France avait déjà fait son choix, Saïd Benrahma aurait prévenu la FAF qu’il ne fallait pas compter sur lui.

 

Rayan a été franc avec Rongier

Bien que des indices laissaient présager que Rayan Cherki ne jouerait que pour la France, la FAF avait fait une dernière tentative en dépêchant Paolo Rongier, le préparateur physique de l’EN, à Lyon, pour une ultime tentative. Selon notre source, le joueur a été clair avec Rongier. «J’attends une convocation en équipe de France», prévient le joueur. C’était avant la communication de la liste par Didier Deschamps, mercredi dernier. Ce qui fait qu’au niveau de la FAF, on n’était pas surpris par son choix.

 

Petkovic avait fixé un délai

Par ailleurs, le coach national qui suivait de loin les tractations entre les deux parties, avait prévenu la FAF, que s’il ne venait pas au stage du mois de juin lors duquel l’EN va livrer deux matchs amicaux (Rwanda et la Suède), il mettra une croix définitive sur lui. Alors qu’au préalable, on rappelle que la FAF lui avait accordé un ultimatum jusqu’au mois de mars, pour donner sa réponse, mais a dû prolonger ce délai jusqu’au mois de juin. Vladimir Petkovic, qui a dégagé son ossature, préfère préparer avec cette dernière les prochains challenges très importants qui attendent l’EN (CAN 2025, Coupe du monde 2026), plutôt que de changer son effectif à chaque stage. Pour tout résumer, même s’il n’avait pas reçu, cette semaine, sa convocation en équipe de France, la porte pour l’Algérie se serait refermée devant lui une fois pour toutes, s’il ne rejoignait pas l’effectif des Verts au mois de juin.

M. S.