Le football arabe s’apprête à vibrer de nouveau à Doha avec le lancement officiel de la Coupe arabe FIFA, dont le coup d’envoi sera donné ce soir à l’emblématique stade Al Bayt. La première affiche opposera la Tunisie à la Syrie à 14 h, avant un second match très attendu entre le Qatar, pays hôte, et la Palestine à 17 h 30.
La onzième édition qui s’annonce intense et particulièrement relevée. Le tournoi débute par une affiche entre la Tunisie et la Syrie à 14 h au stade Al Bayt, avant que le Qatar, pays hôte, ne reçoive la Palestine à 17 h 30 pour conclure la première journée. Seize nations arabes sont au rendez-vous, réparties en quatre groupes. Les deux premiers de chaque poule accéderont aux quarts de finale, puis aux demi-finales et à la grande finale prévue le 18 décembre au Lusail Stadium. En cas d’égalité lors de la phase de groupes, plusieurs critères de départage s’appliquent : résultats des confrontations directes, goal-average particulier, nombre de buts marqués, fair-play, puis classement FIFA en ultime recours.
Les matchs à élimination directe pourront aller en prolongation puis aux tirs au but pour désigner un vainqueur. La compétition se déroulera dans six enceintes ayant toutes accueilli la Coupe du monde 2022 : Ahmad Ben Ali, Education City, Khalifa International, le stade 974, Al Bayt et enfin le Lusail Stadium qui abritera la finale. L’organisation s’appuie sur des infrastructures modernes et un réseau de transport performant permettant aux supporters de se déplacer facilement entre les stades.
Sans la Covid
Cette édition 2025 attirera plus de foule, beaucoup plus que la dernière édition qui avait connu des difficultés à cause de la propagation du virus de la Covid. Aussi, elle revêt un intérêt sportif majeur, située à quelques semaines de la CAN au Maroc et à moins d’un an de la Coupe du monde 2026. De nombreuses sélections y voient une préparation idéale, ce n’est pas le cas de l’EN qui a choisi de composer avec deux groupes différents. Les récompenses financières témoignent également de l’importance accordée à l’événement, avec un total de 36,5 millions de dollars, soit une hausse notable par rapport aux 25 millions distribués lors de l’édition 2021. Historiquement, l’Irak reste la nation la plus titrée avec quatre sacres, suivi de l’Arabie Saoudite avec deux. L’Égypte, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie comptent chacun un titre. Cette édition sera la deuxième placée sous le patronage officiel de la FIFA, ce qui lui confère un poids supplémentaire puisqu’elle comptera dans le classement mondial.
36,5 millions
Côté effectifs, douze des seize équipes aligneront leurs titulaires habituels, notamment les sélections arabes d’Asie : Qatar, Émirats, Arabie Saoudite, Bahreïn, Oman, Koweït, Jordanie, Irak, Syrie et Palestine, auxquelles s’ajoutent le Soudan et les Comores. Les nations d’Afrique du Nord ont, quant à elles, opté pour des groupes remaniés. Les Verts, tenants du titre, ainsi que la Tunisie, le Maroc et l’Égypte évolueront avec un effectif mêlant joueurs locaux et éléments d’expérience, en raison du calendrier contraignant, de la proximité de la CAN et de l’absence des joueurs basés en Europe, la compétition n’étant pas inscrite aux dates FIFA.
Du côté des supporters, l’ambiance promet d’être festive grâce à un riche programme d’animations culturelles et artistiques. Le comité d’organisation a par ailleurs dévoilé la mascotte officielle, « Juha », inspirée du personnage populaire du folklore arabe, symbole d’humour, de sagesse et de satire sociale. Pour l’équipe nationale algérienne, le compte à rebours est désormais lancé. Les Verts débuteront leur compétition ce mercredi 3 décembre au stade Ahmad Ben Ali à 13 h face au redoutable Soudan, ils enchaîneront ensuite face au Bahreïn samedi à 14 h 30 au stade Khalifa International, avant de clôturer la phase de groupes le mardi 9 décembre à 18 h contre l’Irak, toujours au même stade.
S. M. A.





