Dans une déclaration qu’il nous a faite hier matin, le revenant dirigeant de l’ES Sétif Djaber Zeghlache a indiqué que les conditions de travail ne permettent pas pour le moment de tracer des objectifs à court et à long terme pour faire revenir du club phare des hauts plateaux à la place qui lui sied.
‘'Celle qui gagnait les titres et participait aux joutes continentales presque chaque année'', a-t-il dit d’emblée. En effet, pour le responsable ententiste qui vient à peine de rejoindre Azzedine Arab, le directeur sportif du club phare des Hauts Plateaux aux commandes des affaires techniques, il existe quelques soucis qui ne leur permettent pas d’avoir tous les atouts de leurs côtés. Toutefois, il a tenu à préciser qu’il a donné son accord pour revenir sans conditions. La seule condition qu’il a voulue, c’est d’avoir carte blanche dans la gestion de ce qui concerne l’équipe senior. ‘' Azzedine Arab, avec lequel j’ai travaillé durant plusieurs années à l’ESS, m’a fait appel pour me proposer l’idée de le rejoindre. J’ai tout de suite dit oui sans réfléchir. Il m’a demandé d’être avec lui pour essayer de faire quelque chose à notre équipe. J’ai accepté. Je suis revenu pour apporter ma contribution à aider le club à sortir de la situation difficile. Il est important qu’on réagisse vite avant qu’il ne soit trop tard. J’ai longuement discuté avec Arab sur tout ce qu’on pourra faire dans ces circonstances'', nous a-t-il dit avant d’ajouter : ‘'Je suis venu avec l’espoir et l’ambition d’aider l’équipe à sortir de l’état actuel et à préparer pourquoi pas l’avenir. L’ESS n’est pas habituée à jouer les seconds rôles. J'ai discuté longuement avec Arab sur des solutions urgentes qu’on doit mettre en place si on veut aller de l’avant et éviter des difficultés à notre club. Il m’a dit de patienter un peu. » Il poursuit : « J’ai constaté qu’on n’a pas une certaine liberté dans notre travail. Pour être plus clair avec vous, on n’a pas carte blanche pour faire convenablement notre travail. Il ne faut pas oublier à ce titre que la saison passée, on m’a fait appel pour occuper le poste de directeur sportif après le départ de Bira. Mais après avoir rencontré les responsables du groupe Sonelgaz, j’ai tout de suite constaté qu’on n’est pas sur la même longueur d’ondes. Dans ces conditions, c'était impossible que je travaille. On n’a pas véritablement carte blanche pour qu’on puisse faire notre travail dans les meilleures conditions'', a-t-il souligné un peu plus loin avant d’ajouter qu’il espère qu’Arab parviendra à convaincre ses interlocuteurs du groupe Sonelgaz de lui donner l’entière responsabilité et carte blanche en ce qui concerne l’équipe senior.
F.R.