La reprise des entraînements, effectuée avant-hier au 8-Mai-1945 a été caractérisée par l’absence des six joueurs qui se trouvent avec l’EN A’ depuis dimanche à Sidi Moussa.
C’est ce qu’on peut appeler «la mauvaise nouvelle» du jour et le staff technique ententiste doit faire avec pour préparer le match de samedi face au MCO à Zabana. Par contre, il y a eu tout de même quelques bonnes nouvelles avec le retour de tous les joueurs blessés mis à part Mellouli. En effet, ménagé lors des deux récentes sorties amicales disputées la semaine passée face au CSC puis contre le DRBT, Haddouche, Amokrane, Amada et Ibouziden ont repris le travail le plus normalement du monde avec le reste du groupe, ce qui a du reste soulagé un peu le coach Kheïreddine Madoui et ses assistants. Bien qu’il ne compte pas sur eux pour la virée oranaise vu le manque qu’ils accusent, notamment en matière de rythme par rapport aux autres joueurs, il reste cependant que le fait de réintégrer le reste du groupe est déjà une bonne chose. «Et comment ! Déjà qu’on prépare le match du MCO sans la moitié de l’équipe, le retour des joueurs blessés nous permettra néanmoins de préserver un certain équilibre dans le groupe. J’aurais aimé sincèrement préparer dans des circonstances plus favorables cette rencontre qu’on va livrer à Oran samedi, d’autant plus qu’elle intervient après un arrêt de plus d’un mois. Mais bon, nous n’avons pas trop de choix. On doit faire avec», nous a déclaré Madoui, qui a estimé en outre que son team doit bien négocier cette sortie contre l’équipe dirigée par Omar Belatoui, qui reste, selon lui, une équipe pas facile à manier malgré les quelques difficultés auxquels elle fait face, notamment depuis le début de la phase retour.
«On ira à Oran pour un bon résultat»
«C’est un match qui ne sera pas du tout facile pour nous. On doit tenter de bien le négocier et de revenir avec un résultat positif. On va aborder à partir de cette sortie le dernier virage de la compétition. Le meilleur scénario, c’est de réussir une bonne performance à Oran qui nous sera bénéfique pour la suite du parcours.» Et de poursuivre concernant l’écart qui s’est réduit avec les autres poursuivants dans la course au titre tel le MCA, qui est revenu maintenant à 6 points après avoir apuré ses matches en retard dont le dernier en date s’est joué samedi dernier à Béchar face à la JSS (0-0) : «Je n’ai pas cessé de le répéter, tant que nos concurrents avaient des matches en retard à jouer, je ne pouvais pas me prononcer d’une manière claire sur nos chances pour remporter le titre. Maintenant, on sait qu’on est à 6 points de notre premier poursuivant. On est conscient de ce qu’on doit faire pour atteindre notre objectif. Nous avons encore à jouer 6 matches. Je pense qu’il va falloir qu’on gagne 4 pour assurer définitivement le sacre final. Ça ne sera pas facile du tout. On doit sortir le grand jeu à commencer par le déplacement de samedi contre le MCO.
S. H.
Boutebba : «A Oran en conquérants»
Après une absence de quelques matches, l’ancien joueur du DRBT est bien parti pour retrouver un poste de titulaire à l’occasion du match de la reprise samedi face au MCO. Il affirme que le plus important pour lui, c’est que son équipe parvienne à repartir d’Oran avec un résultat positif et se mettre dans les meilleures dispositions en vue de cette dernière ligne droite de la saison.
Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire sur le match amical que vous avez disputé jeudi face au DRBT ?
Ce fut dans l’ensemble un bon test pour les deux équipes qui se préparent pour la reprise la semaine prochaine. On a affronté une bonne et coriace équipe du DRBT réputée pour son beau jeu. Ça été en outre une occasion pour nous, les joueurs, d’avoir du temps de jeu dans nos jambes et de nous mettre du coup dans les meilleures dispositions en vue du prochain déplacement à Oran.
Malgré l’absence de nombreux joueurs-clés, vous avez tout de même gagné ce match. C’est bien pour le mental du groupe, n’est-ce pas ?
Et comment ! C’est vrai que dans ce type de matches, on ne cherche pas forcement le résultat technique. C’est plutôt pour essayer de corriger les lacunes et s’arrêter sur la forme des joueurs et de l’équipe en général. Cela dit, il reste tout de même qu’une victoire contre une équipe comme le DRBT reste bonne pour le moral. Cela renforce également la confiance dans le groupe.
Parlons maintenant du rendez-vous qui vous attend face au MCO samedi ; comment se présente t-il ?
C’est un match qu’on va tenter de bien négocier même si l’on sait que nous allons jouer une équipe du MCO qui n’est pas du tout facile à manier dans son stade. Je ne vous cache pas que le groupe est motivé à l’idée d’aller chercher un bon résultat et d’amorcer cette dernière ligne droite de la saison avec un mental en acier, car il ne faut pas oublier que le plus dur reste à faire. Nous sommes le leader du championnat et toutes les équipes qu’on va affronter auront une seule idée en tête, à savoir nous battre.
Le match aura lieu à huis clos, ne pensez-vous que c’est un atout supplémentaire pour votre équipe ?
Non, je ne pense pas que le huis clos sera un handicap pour les Oranais. On est à une période de la compétition où des paramètres de ce type n’influent pas trop sur les résultats techniques. Nous, de toute manière, nous avons une seule chose en tête : essayer de négocier au mieux cette confrontation. Huis clos ou non, on ira en conquérants et avec la ferme intention de réussir une bonne performance.
Dans votre déclaration, vous donnez l’impression même de regretter le huis clos…
Effectivement ! Un match à huis clos n’a aucun sens. Après toute cette période d’arrêt de presque un mois, on aurait aimé sincèrement retrouver l’ambiance des supporters. Ça aurait pu nous remonter un peu le moral. C’est vraiment dommage !
Sur le plan personnel, vous avez donné entière satisfaction lors des matches amicaux disputés durant cette trêve. Cela nous pousse à croire que vous allez reprendre votre place de titulaire à partir du match face au MCO ; un commentaire ?
Je suis à la disposition de mon coach. Je ne fais pas une fixation sur mon retour dans l’équipe. Je travaille le plus normalement du monde avec cette ambition de convaincre mon coach. Une chose est sûre, que je joue ou pas je serais à 100% avec mon équipe. Le plus important, c’est qu’au final, mon équipe puisse réussir une bonne performance.
S. H.
Tem Beng sollicité de l’étranger
Serey Die, Keïta, Adiko et Ambane sont déjà passés par là
Il lui aura fallu seulement une bonne seconde moitié de la saison pour que Tem Beng suscite l’intérêt des clubs étrangers, plus précisément en France.
Comme annoncé, en effet, le milieu récupérateur camerounais fait l’objet de l’intérêt de trois clubs de l’Hexagone, dont l’un du championnat de Ligue 1. C’est du moins ce qu’a laissé entendre son manager qui s’est rendu, il y a quelques jours à Sétif, pour discuter avec le président Hassen Hamar concernant le renouvellement du contrat du joueur qui expire en juillet prochain. En attendant que la situation concernant l’avenir de l’ancien joueur du DRBT s’éclaircisse à la fin de cet exercice, il faut juste rappeler que le club sétifien a constitué un bon tremplin pour de nombreux joueurs subsahariens qui ont pu rejoindre l’Europe où ils sont allés monnayer leur talent. Le meilleur exemple est sans conteste celui de Geoffrey Serey Die. Inconnu du bataillon, l’Ivoirien, qui évoluait alors dans un club tunisien de seconde division à cette époque (Etoile de la Goulette, ndlr), a réussi un bon parcours juste après avoir enfilé les couleurs sétifiennes lors de la saison 2007-2008, avant de prendre ses bagages pour aller jouer en Suisse chez le FC Sion. En quelques mois, il confirme tout le bien qu’on disait de lui malgré quelques démêlés avec la justice helvétique dans des affaires de matches truqués. Cela ne l’a pas empêché pour autant de continuer sur sa lancée pour rejoindre ensuite les Éléphants avec lesquels il fut sacré champion d’Afrique en 2015. Mieux encore il a été élu durant cette épreuve dans l’équipe-type de la CAN. Il y avait également le cas de Souleymane Keïta, un milieu malien qui s’est distingué avec les Noir et Blanc, notamment durant l’épopée de la Ligue des champions arabes où il fut sacré avec l’ESS à deux reprises, en 2007 et en 2008, avant d’opter pour une équipe aux Émirats arabes unis.
Dagoulou, l’exception
Il fut rejoint quelques années plus tard par Marcel Adiko, un autre milieu ivoirien qui est passé par Sétif et qui a fait carrière par la suite en Egypte et dans plusieurs clubs du Golfe. Enfin, le club des Hauts Plateaux a également connu le passage d’un certain Camerounais Francis Ambane il y a quelques années. Celui-ci aussi connaît la même réussite que ses prédécesseurs. Le plus étrange dans toute cette histoire, c’est que les joueurs qu’on vient de citer ont un point commun, celui d’être tous des milieux récupérateurs contrairement, par exemple, au dernier joueur étranger à avoir quitté le club d’Aïn El-Fouara, en l’occurrence Eudes Dagoulou qui joue actuellement dans un club de la D2 belge après avoir fait une pige chez la formation saoudienne d’Al-Wihda, dirigée alors par son ancien coach Kheïreddine Madoui. Celui-ci est fortement pressenti pour enfiler de nouveau les couleurs noir et blanc la saison prochaine, comme cela a été rapporté par nos soins il y a quelques jours.
S. H.
Amada reprend, la bonne nouvelle de la semaine
La bonne nouvelle intervenue à l’occasion de la reprise des entraînements d’avant-hier, c’est sans la présence d’Ibrahim Amada dans le groupe. Après avoir en effet ôté l’attelle et suivi des soins et un programme de travail spécifique de remise de forme sous la direction du préparateur physique, Adel Laâbani, le milieu malgache a reçu le feu vert du médecin de l’équipe pour reprendre le travail avec ses coéquipiers, Mieux encore, le joueur a même tapé dans le ballon, ce qui a soulagé Madoui.
Bouchar et Khedaïria ont repris mais…
Interdit d’entraînement depuis presque une semaine suite à un écart disciplinaire, Bouchar et Khedaïria ont repris la préparation avec le reste du groupe à l’occasion de la reprise. Cela dit, leur participation au match contre le MCO est écartée, bien qu’on laisse entendre que Bouchar pourrait bénéficier d’un sursis de la part de son coach Kheïrredine Madoui, qui n’a pas encore tranché sur son cas, contrairement à son portier qui sera suppléé par Khaïri.
