EN : Belaïli avait songé à prendre sa retraite internationale

Publié le : 16 Septembre 2025

Déçu de n’avoir pas joué la moindre minute contre la Guinée lundi passé 0/0, Youcef Belaïli avait du mal à digérer sa non-participation à ce match et songeait, d’après son proche entourage, à mettre un terme à sa carrière internationale. 

La vidéo le montrant dans les dernières minutes du match en train d’essuyer ses crampons sur un écran publicitaire, après qu'il eut arrêté subitement son échauffement, illustrait bien sa détresse. S’estimant lésé par le coach national, il a après la rencontre informé ses proches amis qu’il arrêtera en Equipe nationale. Il faut signaler que son père ainsi qu’un de ses frères et quelques proches amis étaient présents dans les tribunes à Casablanca, ils ont tous fait le déplacement spécialement pour le voir jouer, d’où sa grande déception après le match.

 Sadi lui a fait changer d’avis
Après avoir informé son proche entourage de la décision de prendre sa retraite internationale, comme il était très en colère, ni son père, qui est son conseiller, ni ses amis intimes n’ont tenté de le dissuader de prendre cette décision extrême. Préférant sans doute le faire une fois qu’il aura repris ses esprits et retrouvé son calme, toutefois, ils lui conseillèrent de ne faire aucune annonce à la presse. Un conseil que Youcef prendra en compte. Néanmoins il tenait à parler d’abord avec le président de la FAF Walid Sadi, ce qu’il fit d’ailleurs pendant le chemin de retour à Alger en l’interpellant pendant que l’avion qui transportait l’Equipe nationale était en plein ciel. ‘'Président, je pense que le moment est venu pour moi de mettre un terme à ma carrière en Equipe nationale et de laisser ma place aux jeunes.’’ Surpris, le président de la FAF lui répond par des propos réconfortants : "Youcef, il faut que tu saches, l’EN a besoin de toi. Il ne faut jamais prendre une décision de telle ampleur à chaud.’’ Rassuré par le discours du boss de la FAF, Belaïli finit par abandonner cette idée au grand soulagement de son proche entourage qui souhaite ardemment le voir performer à la CAN 2025 et à la Coupe du monde 2026. Au printemps 2022, après la triste élimination de l’Equipe nationale des mains du Cameroun dans les barrages de la Coupe du monde du Qatar, Youcef Belaïli avait révélé en exclusivité à « Compétition » qu’il avait failli mettre fin à sa carrière de footballeur : « J’ai vu notre rêve de jouer la Coupe du monde s’évaporer en quelques secondes de la fin du match. Mon moral était au plus bas, car quatre ans de travail étaient partis en fumée. Franchement, je songeais même à mettre fin à ma carrière… Je n’avais plus envie de jouer au football.''   Mais grâce au soutien de sa famille et ses amis, il est revenu sur cette décision de raccrocher définitivement. ’’ Leur soutien m’a remonté le moral. Je remercie tout le monde, car, je le dis et répète, j’étais dans un trou noir’’, a-t-il confié dans un long entretien accordé à notre journal.

 Manque de sérénité  

Ces derniers temps, Youcef Belaïli adopte un comportement qui ternit son image de star de football. Après son grave dérapage en plein vol New York-Paris d’Air France et son arrestation par la police à sa descente française, avant d’être libéré quelques heures après. En Tunisie, d’après les médias locaux, il s’est embrouillé violemment avec Maher Kanzari, son entraineur à l’Espérance de Tunis. Ce samedi en championnat contre le Stade tunisien, il a frôlé l’expulsion après une confrontation tête contre tête face à un adversaire qui en rajoutera certes en tombant par terre. Heureusement pour lui, l’arbitre s’est contenté de lui brandir un carton jaune. En tant que vedette et homme public, Youcef doit faire attention à son comportement et se concentrer sur le terrain en régalant ses admirateurs comme il le faisait naguère.

M. S.