Ce dernier a rencontré l’ex-président de la section football Yazid Yarichène dans la soirée d’avant-hier auquel il a posé ses conditions pour signer à la JSK. En dépit de son statut de membre du conseil d’administration, Yarichène lui a déclaré qu’il ne peut pas se prononcer sur ses conditions tant qu’il ne s’est pas concerté avec le président Hannachi sur le sujet. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse le président Hannachi n’a pas rendu sa réponse à l’actuel pensionnaire du RC Arba. En contact permanent avec Yarichène, Harrouche a été relancé au début de semaine par le manager général Brahim Zafour avant qu’Yarichène ne lui fixe rendez-vous à Alger pour négocier son retour. Rien n’a filtré sur les exigences de Harrouche, mais d’après un responsable kabyle, elles ne sont pas liées à l’aspect financier. Une chose est sûre est que si le président Hannachi ne réponde pas favorablement à sa condition, il optera vraisemblablement pour l’ESS. Sa décision de quitter le RCA lors du prochain mercato hivernal semble irrévocable puisque celui-ci a déjà saisi la commission des litiges de la FAF pour récupérer sa lettre de libération.
Offre de l’ESS
L’hésitation de la direction kabyle à répondre par oui ou par non à sa principale condition pour faire son come-back à la JSK a fait croire à Harrouche que la réponse du président Hannachi ne sera pas positive. D’ailleurs, il a confié à l’un de ses amis que l’offre de l’ESS est largement meilleure par rapport à celle de la JSK. On ignore pour l’instant la proposition qui lui a été faite par les responsables kabyles, mais la principale exigence de Harrouche n’est pas relative à son salaire. Il n’a exigé ni un salaire de 200 millions de centimes par mois ni d’être payé comme certains cadres, mais juste que sa revendication soit satisfaire par la direction. Les dirigeants de l’ESS lui auraient fait une offre qui ferait tourner la tête à n’importe quel joueur. C’est pour cela qu’il n’est pas disposé à porter le maillot des Jaune et Vert si sa condition n’est pas satisfaite. Malgré la proposition très alléchante qui lui a été faite par les responsables sétifiens, Harrouche accorde sa priorité à la JSK, mais il n’est pas prêt à signer sans la satisfaction de sa condition. Certain de récupérer sa lettre de libération dans les jours à venir étant donné qu’il n’a pas été payé depuis 7 mois, Harrouche négocie serré. Il était annoncé d’une manière quasi officielle à l’ESS, mais il a suffi que les responsables kabyles le relancent pour qu’il se mette à la table des négociations. Les contacts entrepris avec un autre joueur évoluant dans le même registre que lui, à savoir Tayeb Berramla, ne lui font pas peur puisqu’il a clairement déclaré aux dirigeants de la JSK qu’il ne signera pas s’il ne lui donne pas ce qu’il exige. La balle est dans le camp de la direction de la JSK.
N. Boumali
Pourquoi Messaâdia a décliné l’offre de la JSK
Contacté il y a quelques jours de cela par les responsables de la JSK, l’attaquant Messaâdia a décliné poliment l’offre. Il entretient toujours de bons rapports avec eux et cela malgré la manière avec laquelle il a quitté l’équipe, mais il a refusé de revenir de peur de faire un mauvais choix. Il sera libre de tout engagement au mois de juin prochain et c’est pour cela qu’il préfère attendre la fin de l’exercice actuel pour choisir sa prochaine destination.
Une prime alléchante en cas de victoire
Tenant à la victoire face au RC Arba, le président Hannachi compte offrir une prime alléchante à ses joueurs, s’ils réussissent à revenir avec les trois points de leur déplacement à l’Arba. Il se réunira sans nul doute avec eux avant la rencontre afin de les motiver. Il sait que le match ne sera pas une sinécure, mais il croit que son équipe a les moyens pour s’imposer face au RCA, une équipe qui a glané 4 points lors de ses deux derniers matches face respectivement au Mouloudia d’Alger et le NAHD. Ne voulant pas d’un échec après le faux pas concédé lors de la dernière journée face à l’USMB, le président Hannachi exigera un sursaut d’orgueil de la part de ses joueurs face au RCA.
