Geiger à ses joueurs : «Il faut retrouver l’esprit de groupe»

Publié le : 13 Octobre 2013

Ravis de leur net succès obtenu face au CRBH jeudi dernier (3-0), les Mouloudéens restent lucides quant à la suite qu’il faut donner à la saison. L’heure n’est pas à l’euphorie, mais plutôt au travail de fond qu’il faut produire à quelques jours de la reprise du championnat.

C’est pour cela que le coach mouloudéen a tenu à mettre en garde ses poulains afin qu’ils restent concentrés et fassent ce qu’il faut pour rebondir de la plus belle des manières. Malgré trois rencontres consécutives sans victoire, dont deux défaites, le coach a tenu à ce que son groupe garde confiance, mais toujours avec rigueur. «Il faut croire en nos chances. Nous devons préparer le RCA sans peur, présents et concentrés de l’entame du match à la dernière minute. Il faut oublier le passé, car on ne peut rien changer, mais faire en sorte que notre avenir soit bien meilleur.» Le coach fait comprendre à ses troupes qu’ils sont un groupe qui a tout pour réussir en leur assurant : «Nous avons des atouts à faire valoir. Il faut que vous retrouviez cet état d’esprit collectif.» Une façon de pousser ses poulains afin de revenir forts quand le championnat reprendra du service. Il veut voir une équipe qui ne se départira pas de sa volonté de créer du jeu pour avoir la maîtrise, mais, pour avoir cela, Geiger sait qu’il faudra assurer l’équilibre général dans son effectif. Car, cet équilibre, le MCA l’a parfois perdu dans ses matches. Alain Geiger a fait savoir aussi à ses poulains : «Il faut donner un peu plus. Il faut défendre ensemble et être plus attentifs. On doit être plus compacts.» Le coach demande en résumé à ses joueurs de grandir encore plus et l’occasion se présentera face au RCA où le Mouloudia d’Alger est appelé à mettre tous ses problèmes de côté afin de réussir son match pour renouer avec les victoires et, du coup, recevoir par la suite les Kabyles avec confiance et conviction de gagner les matches à venir.

A. Z.

 

Yachir : «On doit attaquer la suite en force»

 

L’attaquant mouloudéen qui a habitué les Chnaoua par ses doublés, se prépare à un retour fracassant. Il a envie de mettre les bouchées doubles afin de rebondir. Il assure que lui et ses équipiers sont à Tlemcen pour préparer la suite du parcours avec aisance.

 

- Comment se déroule le stage qui tire à sa fin ?
- Bien. L’équipe a beaucoup progressé sur tous les plans. On avait tous besoin de cette trêve pour respirer un peu et recharger les batteries. En tous les cas, c’est de bon augure avant la reprise du championnat. On sera fin prêts pour attaquer la suite du parcours avec plus de sérénité. 

- Comment trouvez-vous l’hébergement et les conditions premières du stage ?

- Pour l’hébergement, il est correct. Nous sommes dans un hôtel relativement tranquille. Quant à l’ambiance, elle est bon enfant. On est en train de travailler dans la sérénité et la paix pour revenir chez nous très forts.

- Le Mouloudia d’Alger a joué un match amical, comment avez-vous trouvé l’équipe ?
- Sur le plan physique, je pense que l’équipe est très bien préparée, il nous reste à travailler le plan tactique et la cohésion. En fait, on avait besoin de s’éloigner de la pression, et je peux vous assurer qu’aujourd’hui on est prêts à reprendre les choses en main. On sera prêts pour le RCA, car on est déterminés à renouer avec les succès et on fera tout pour y parvenir.

- Avez-vous un plan pour retrouver la réussite devant les buts ?

- Il faudra insister encore plus sur des détails. On est obligés de progresser dans certains domaines, le placement, la gestion des temps faibles. Et lorsqu’on est dans nos temps forts, il faut trouver un maximum d’efficacité et surtout finir nos actions. Cela ne veut pas dire qu’il y aura un but à chaque fois, mais il faut que derrière il y ait la possibilité de se replacer.

- Le championnat reprendra du service bientôt, êtes-vous conscients de la tâche qui vous attend ?

- Nous devons absolument attaquer la suite du parcours avec force, afin d’éviter que le doute s’installe. Il faut éviter le scénario des trois précédentes journées. Sinon, je pense que nous avons une équipe capable de réaliser des merveilles, car on a envie d’assurer une saison d’enfer.

- Geiger a voulu travailler avec l’équipe loin de la pression, pensez-vous que cet occasion sera idéale pour revenir de plus belle ?

- C’est normal, les matches amicaux et les séances tactiques seront des outils qui permettront au coach de voir tout le monde à l’œuvre et choisir les meilleurs pour la suite. On ne peut pas faire ce genre d’expérience lors des matches officiels. C’est pour cette raison que le staff technique voulait une telle opportunité afin d’essayer d’autres schémas tactiques et voir d’autres joueurs.

A. Z.

 

Un huissier de justice pour constater son absence

Hier matin à l’heure de l’entraînement, un huissier de justice arrive. Il a été chargé par la direction mouloudéenne de constater l’absence de l’entraîneur des gardiens du Mouloudia d’Alger, Azzedine Berarma. En fait, il faut savoir que l’entraîneur des gardiens a voulu bénéficier d’un appartement sur Alger pour continuer son travail, mais la direction du MCA a refusé de lui louer un logement. Le concerné a fait comprendre à Kaci Saïd qu’il ne pourra pas continuer dans de telles conditions. Et Kaci Saïd est passé à autre chose en contactant Izri afin qu’il devienne l’entraîneur des gardiens. Dans cette situation, Berarma décide de ne pas se présenter à l’entraînement, la direction décide de faire appel à un huissier de justice pour constater son absence.

A. Z.

 

WAT-MCA reporté à aujourd’hui

Comme tout le monde le sait, le Mouloudia d’Alger avait rendez-vous avec les gars du WAT dans la matinée d’hier afin de s’affronter en amical à Tlemcen, mais, à cause de l’élimination du WAT en coupe d’Algérie dans les tours préliminaires, vendredi, et par mesure de sécurité, le RDV a été reporté à aujourd’hui. Les Vert et Rouge se sont contentés donc d’une séance d’entraînement hier.

 

Ghazi écourte sa séance

Ayant eu des douleurs au niveau de la cuisse, le milieu de terrain récupérateur du Mouloudia d’Alger, Karim Ghazi, a écourté la séance d’entraînement d’hier afin d’éviter tout risque inutile.

Tout en assurant qu’il a quitté l’hôtel après avoir informé Geiger

Berarma : «Si j’étais resté, j’aurais commis un crime»

 

L’entraîneur des gardiens du MCA, Azzedine Berarma, revient sur ce qui s’est passé vraiment pour qu’il quitte définitivement le MCA. Il pointe du doigt Kaci Saïd.

 

- Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter l’hôtel de Tlemcen ?

- Tout d’abord, je dois vous dire que j’ai quitté l’hôtel hier (ndlr : entretien réalisé hier) à 9h du matin. Si je vous précise l’heure de mon départ de l’hôtel, c’est pour vous informer que le manager du club n’était même pas au courant, car il dormait. Pour répondre à votre question, je dois vous dire que je n’avais plus le moral et cela depuis le match de Chlef. J’étais sous pression après tout ce que j’ai vu. Je ne vous cache pas que si j’étais resté un jour de plus, j’aurais fait un crime.

- A ce point ?

- Je n’ai pas envie de rentrer dans les détails. Je n’ai pas envie de jeter de l’huile sur le feu, car j’aime le Mouloudia et ses supporters. Mais ce qui est sûr, j’ai beaucoup de choses à dire après mon retour d’Italie. Ce qui est sûr, je n’en ai ras-le-bol.

- Kaci Saïd a déclaré que vous avez démissionné ?

- Avant de répondre à cette personne, j’aimerais bien dire une chose : Berarma est professionnel et s’il démissionne, c’est par écrit pas verbalement. J’ai travaillé dans des grands clubs dans les pays du Golfe et je n’ai jamais connu de telles situations.

- On a appris que Kaci Saïd a même sollicité un huissier de justice pour constater votre absence ?

- Il faut savoir qu’avant même de quitter l’hôtel, j’ai informé le staff technique de cette décision, car je ne pouvais pas tenir le coup. Donc, il est libre de faire ce qu’il veut, moi je suis dans une situation régulière et je n’ai pas fauté.

- Il a même déclaré qu’il a trouvé votre successeur, qui est Lyes Izri, qui entamera son travail après les fêtes de l’Aïd…

- Le Mouloudia n’appartient pas à Kaci Saïd, ce n’est pas lui le premier décideur dans le club, il y a le président et même un conseil d’administration qui décideront qui doit rester et qui doit partir. Donc, de ce côté je ne suis pas inquiet, car, à mon retour d’Italie, je vais voir Boumella.

- Le manager avance que vous faites du chantage pour avoir l’appartement…

- Quand j’ai demandé à Kaci Saïd de me trouver un appartement, il m’a dit qu’il faut voir avec Kaoua et Hadj Ahmed. Trouvez-vous ça normal. Est-ce que j’ai signé au Mouloudia ou chez Hadj Ahmed et Kaoua ? Trouvez-vous normal qu’un entraîneur des gardiens n’a pas de logement et il passe les nuits pendant les stages dans les chambres du staff médical alors qu’un garde matériel a une suite ? Je n’ai jamais fait du chantage, j’ai demandé mon droit. Une fois, quand nous étions renvoyés de l’hôtel du 5-Juillet, c’est Fabre qui m’a logé, alors que le manager ne m’a même appelé pour connaître ma situation.

- On dit aussi que vous avez quitté le stage pour repartir en Arabie Saoudite…

- Je ne vous cache pas que j’ai refusé des offres avant que je signe au Mouloudia. Berarma est un homme avec un grand H. Si je vois que je ne me sens pas bien dans un club, je le quitte directement sans trouver de prétextes. Maintenant, je vais me contenter de parler de cela, mais à mon retour d’Italie. J’ai plein de choses à dire. Je profite de cette occasion pour souhaiter une bonne fête de l’Aïd à tous les Algériens et surtout les supporters du Mouloudia.

- Avant de clore cet entretien, on aimerait avoir votre avis sur les bagarres à répétition qui ronge le MCA…

- Ça arrive ce genre d’accident dans les stages, car il faut gérer beaucoup de mentalités, mais ce qui n’est pas normal, c’est que ça arrive souvent. Cela dit, je n’ai pas envie de jeter  de l’huile sur le feu. Ce qui est sûr, dès mon retour d’Italie, j’aurai des révélations à faire.

 

 

- Mais on a entendu dire que les relations avec le staff technique ne sont pas au beau fixe depuis quelque temps ?

- Je ne vous cache pas que depuis le match de Chlef, je ne me sens plus à l’aise au Mouloudia. Le mal de cette équipe, c’est Mihoubi. C’est lui qui sème la zizanie. Une fois, j’ai failli m’accrocher violemment avec lui. Trouvez-vous normal que cette personne vienne me dire : Azzedine, le mal du MCA, c’est Kaci Saïd. Et comme je n’ai pas voulu rentrer dans ce sale jeu, il a commencé à me créer des problèmes. Il a osé rapporter que c’est moi qui pousse les joueurs à créer des problèmes. Je le répète encore une fois, le mal du MCA, c’est Mihoubi.