- L’arbitrage a été sévère avec l’EN…
- Vous avez bien vu le match, en Afrique, lorsqu’on joue à l’extérieur, il y a des trucs bizarres, heureusement qu’on a marqué deux buts. Certes, on en a encaissé trois, mais on sait que ces deux buts marqués pèseront au match retour.
- Gagner par la plus petite des marges suffirait…
- Gagner 1à 0 ou 2 à 1, l’essentiel pour nous est de leur montrer qu’on est vraiment intraitables chez nous. Il faut être confiant en continuant à soutenir de la même façon cette équipe.
- Pourtant, la défaite était évitable, au vu de la belle entame de la seconde mi-temps accomplie par l’EN…
- Absolument. Au minimum, un match nul aurait correspondu à la physionomie du match, il faut croire car le Burkina Faso est une équipe qu’on pouvait prendre. Toutefois, les conditions du match ne nous ont pas permis de réaliser ce qu’on était venus chercher ici. Elhamdoulilah, on s’est bien débrouillés, n’étaient les erreurs de l’arbitrage, avec un penalty refusé et un autre accordé aux Burkinabè. Mais comme je l’ai dit, cela ne surprend pas, quand on joue en Afrique, ce phénomène est courant.
- On imagine qu’il y avait de la tristesse dans les vestiaires…
- On était surtout abattus par rapport aux décisions arbitrales, pour le match retour, on va leur mettre la pression pour espérer la qualification à la Coupe du monde incha Allah.
M. S.
