À l’issue de la rencontre, Ibrahim Maza n’a pas cherché à tirer la couverture à soi. Malgré son statut d’homme du match, le milieu offensif a tenu à rappeler que ce trophée appartient avant tout au collectif.
«Je pense que ce trophée appartient surtout à l’équipe. Je le mérite seulement grâce à l’équipe. Nous avons beaucoup bataillé. Chacun aurait pu le mériter aujourd’hui. Le plus important, c’est qu’on a gagné et qu’on est qualifiés. Les récompenses personnelles passent après», a-t-il confié, visiblement heureux et soulagé.
« On a su répondre à leur intensité »
Derrière cette modestie, il y a surtout l’image d’un match extrêmement engagé. Interrogé sur l’intensité de la rencontre, Maza a reconnu la dureté des duels, tout en soulignant la capacité des Verts à répondre présents. «On savait qu’ils allaient être durs. Ils courent beaucoup et sont très physiques. On s’était dit qu’on devait se battre, tacler, être parfois “sales”. Et je pense qu’on l’a bien fait aujourd’hui».
« On a gagné et c’est ce qui compte »
Sincère, l’Algérien n’a pas éludé ses occasions ratées. Il admet même avoir été contrarié par son déchet, mais refuse d’en faire un drame. «Oui, je suis en colère contre moi-même pour les occasions ratées. Mais le plus important, c’est la victoire. Eux aussi jouaient leur qualification. On aurait pu tuer le match plus tôt, mais au final, on a gagné, et c’est ça qui compte.»
« Avec Tapsoba, le duel était amical, mais sérieux »
La soirée avait aussi une saveur particulière face à son coéquipier en club, Edmond Tapsoba. Un duel amical… mais sans cadeau sur le terrain. «On en avait parlé avant. Il m’a dit que ce serait un match très difficile. Je lui ai répondu : on gagnera inch’Allah. Al hamdoulillah, c’est ce qui s’est passé. J’espère juste qu’il n’est pas trop en colère», a-t-il dit en souriant.
« Le collectif avant tout »
Quant à savoir si ce trophée peut lui ouvrir plus largement les portes d’une place de titulaire, Maza reste fidèle à sa ligne : «Je ne suis pas là pour prendre la place de quelqu’un. Peu importe qui joue, tout le monde donne tout. Chaque fois que je suis sur le terrain, je me donne à 100 %, mais ça reste un sport collectif».
S.M.A.
