EN : La grande fête aura lieu à Tizi

Publié le : 12 Octobre 2025

Douze ans après sa dernière participation à la Coupe du monde, l’Algérie a validé ce jeudi son ticket qualificatif pour la prochaine édition. Naguère, on assistait à des scènes de joie hystérique des Algériens. 

Jeudi soir, hormis quelques célébrations ici et là, on n’y a pas vu de nombreux défilés dans les villes du pays. Les Algériens boudent-ils la sélection nationale ? Faux, leur amour et attachement pour l’EN est sans limite. Si ils n’étaient pas nombreux à sortir dans la rue célébrer la qualification au Mondial 2026, c’est parce qu’il y avait absence de suspense pour le match de jeudi. En glanant 4 points en septembre (victoire sur le Botswana 3/1 et nul contre la Guinée 0/0), l’EN avait pratiquement assuré la qualification, il ne suffisait qu’une victoire contre la modeste Somalie pour officialiser la qualification à la phase finale de la Coupe du monde 2026, d’autant plus que l’EN jouait chez elle à Hadefi- Miloud. Les dernières fois où les Algériens avaient envahi les rues de toutes les villes du pays, c’était après la qualification au Mondial 2010 avec l’historique victoire sur l’Égypte à Omdourman (Soudan) 1/0, la consécration à la CAN 2019, ou encore, si on remonte dans le temps, la première victoire en Coupe du monde en 1982 (Allemagne-Algérie 1/2). Ce sont des moments de joie qui restent à ce jour gravés dans la mémoire des Algériens.

 

 Les Verts entre célébration et concentration
Jeudi après le coup de sifflet final de la rencontre Somalie-Algérie 0/3, joueurs et membres du staff ne sont pas rentrés directement au vestiaire. Ces derniers ont tenu à fêter la qualification avec les supporters massivement présents dans les travées de Hadefi-Miloud, lesquels ont chaudement applaudi la bande à Vladimir Petkovic, pendant que les joueurs guidés par le chevronné Aïssa Mandi ont fait le tour du stade pour remercier le public de son soutien, le coach national suivait de loin ces scènes de liesse. Dans sa tête, il était déjà tourné vers le dernier match de ses éliminatoires prévu mardi face à l’Ouganda à Hocine-Aït-Ahmed. ‘'Je ne pourrai fêter la qualification. Il faut garder les pieds sur terre : nous avons fait beaucoup d’efforts, mais nous devons encore progresser. Maintenant la priorité, c’est d’obtenir le maximum de points contre l’Ouganda'', prévient Vladimir Petkovic. Ses appréhensions sont logiques, car mardi à Tizi Ouzou, les supporters vont remplir comme les précédentes les tribunes, mais cette fois, les retrouvailles avec le public d’Hocine-Aït-Ahmed seront particulières. Pour ce match contre l’Ouganda, on s’attend à plus de ferveur du public. Outre la victoire, on va célébrer la qualification au Mondial. D’où l’obligation pour les Fennecs de terminer ses éliminatoires sur une bonne note, pour que la fête soit totale. La victoire sur l’Ouganda qu’on a battu chez elle à Kampala (1/2) est donc impérative. C’est pour cette raison d’ailleurs que Vladimir Petkovic est entré dans la préparation de ce match dès le coup de sifflet final de la confrontation avec la Somalie.
M. S.