Belmadi : «Confiant même pour la 1re place»

Publié le : 23 Janvier 2024

Belmadi détendu et optimiste, on a rarement vu cela depuis le début de la CAN, mais c’était le cas hier, en conférence de presse d’avant-match contre la Mauritanie.

Le coach des Verts reconnaît que le match est décisif, mais trouve que les chances de le gagner sont réelles, au point de viser haut : «Un match important et décisif, il faut appeler un chat un chat, avec pour les deux teams un minimum de temps de préparation, puisqu’on a joué avant-hier», dira-t-il d’emblée.

 

«On joue jusqu’au bout»

L’EN a fait preuve de force mentale, en revenant de loin, à deux reprises contre le Burkina, cela n’est pas arrivé depuis l’arrivée de Belmadi, le coach en reparle : «Effectivement, dans mon mandat, il n’y a pas eu à revenir à la marque, puisqu’on n’a que 5 défaites sur 6 ans, les ressorts psychologiques dont vous parlez c’est toujours important d’avoir la capacité de jouer jusqu’au bout, je sais que mes joueurs n’ont pas envie de rentrer maintenant, c’était donc important de jouer jusqu’au bout, et faire en sorte jusqu’au coup de sifflet final, de donner le maximum.»

« Mahrez a ma confiance et celle de ses coéquipiers»

Belmadi reconnaît que Mahrez est passé à côté de ses deux premiers matches. «Oui, c’est vrai que les deux derniers matches ne sont pas les meilleurs de sa carrière en sélection, mais il a toute ma confiance et celle du groupe.»

 

«Voilà ce qui m’inquiète avec la VAR»

A la question de savoir si la VAR lui fait peur et ça lui cause des craintes, Belmadi dira : «Je suis pour la VAR, donc ils ont raison d’avoir vérifié et ils ont raison d’accorder ce but pour le Burkina, pareil pour Kaboré, l’arbitre n’avait pas vu, il a dû être rappelé par la VAR et effectivement c’était un penalty légitime.  A partir de ça quand on a 3 situations où la VAR devait être vérifiée, on arrive à voir un demi-talent contre nous, mais on ne voit pas un joueur ceinturé dans une surface, ça, ça me dérange et ça m’inquiète.»

 

«Dominer sans gagner est frustrant»

«C’est frustrant, car si on revient à ce match contre le Burkina, avec la qualité des joueurs qu’ils ont et qu’on ne concède que sur corner, c’est une stat évidente, c’est plus que frustrant, c’est pour ça que pour des matches aussi serrés que ça une décision arbitrale fait directement la différence, chacun doit prendre ses responsabilités. On se doit de se concentrer sur le terrain, les joueurs doivent voir le verre plus qu’à moitié plein. On est dominateurs dans le jeu, il n’y a pas d’inquiétude, ou on se pose des questions. On va réduire les erreurs, être plus précis devant le but histoire de faire le break dans nos matches, dès cette rencontre.»

 

«On a travaillé pour pouvoir tenir»

 Bennacer et Bensebaïni seront absents, le coach ne stresse pas pour autant, il fait confiance à leurs remplaçants. Il pense que l’équipe a bien récupéré. «Deux joueurs importants, ils ont beaucoup joué dans cette équipe-là, c’est un manque de ne pas en bénéficier, mais on a un effectif avec des éléments capables de prendre la relève, c’est ce qu’on a fait jusqu’à présent. On est dans de très bonnes conditions, on a travaillé pour pouvoir tenir. Avec les conditions climatiques, je vois une équipe qui a bien récupéré du match contre le Burkina et qui est prête à jouer ce match. On va respecter la Mauritanie et on reste confiant quant à cette qualification et même finir premiers de ce groupe-là.»

 

«C’est différent de 2021»

«Ce n’est pas la même situation qu’au Cameroun, mais ça reste un match décisif pour nous. Comme la CIV en 2022, moi j’aime la pression. Le football c’est beaucoup de travail, et ceux qui ne supportent pas la pression n’ont rien à faire là-dedans. Je n’ai pas de souci avec cela, les joueurs aussi. On a envie de bien faire et se qualifier, on a une bonne bataille qui nous attend», a-t-il dit.

  1. M. A.