Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Vladimir Petkovic, s’est exprimé ce mardi soir, dans un entretien accordé à la Fédération algérienne (FAF), sur son bilan à la tête des «Verts », insistant sur la progression du groupe, la rigueur du travail collectif et les défis surmontés depuis le début de sa mission.
"Un environnement très motivant"
Dès ses premiers mots, le technicien a mis en avant « un environnement très motivant et chaleureux », qui l’a immédiatement mis à l’aise. Malgré les incertitudes initiales et le manque de repères, il affirme avoir "trouvé un climat propice au travail et au développement du groupe".
Un processus lent mais structuré
L'ancien coach de la Suisse revient sur les débuts compliqués, notamment la première défaite contre la Guinée (1-2), aux qualifications du Mondial-2026. Ces contre-performances ont permis une remise en question constructive avec son staff : « Nous avons analysé, accepté les critiques, et continué à travailler avec respect et positivité ».
À ses yeux, la continuité a été essentielle. Malgré les difficultés, " le groupe a amélioré sa qualité de jeu et sa solidité mentale". Il souligne l’importance des résultats pour maintenir la dynamique, tout en insistant sur "le rôle crucial du mental et de la confiance pour faire avancer un collectif."
Un groupe uni et volontaire
Il met en avant l’engagement des joueurs, qu’ils soient issus du championnat local ou évoluant à l’étranger. « J’ai vu des joueurs arriver avec le sourire, heureux d’être là. Cela facilite notre travail, même dans les moments difficiles liés aux conditions africaines (voyages, humidité…) ».
Le sélectionneur salue également la cohésion de son encadrement technique, citant nommément son préparateur athlétique Paolo Rongoni, son adjoint Davide Morandi et Nabil Neghiz, « un staff homogène qui partage les mêmes objectifs et qui a su construire une base solide ».
Un travail centré sur la connaissance des joueurs
Il insiste sur l'importance de connaître profondément les qualités de ses éléments, afin de bâtir un groupe homogène et compétitif. « Nous avons travaillé avec 40 joueurs, et chacun a apporté sa pierre à l’édifice ».
L’approche tactique et mentale
Pour lui, la tactique reste secondaire face à l’importance des principes de jeu, de la mentalité collective et du respect du maillot. « Ce qui compte, c’est la cohésion. Que l’un soit plus avancé ou reculé, ce n’est pas grave tant que le groupe reste solidaire ».
Il reconnaît que les débuts de matchs peuvent être complexes, mais souligne l’importance des temps morts (mi-temps, pauses) pour ajuster le plan de jeu. Il salue la qualité du banc qui permet de maintenir un rendement homogène jusqu’à la fin.
L’apport de la FAF
Il exprime sa reconnaissance envers la FAF, qui offre les conditions nécessaires à une préparation optimale : soutien logistique, planification rigoureuse, et accompagnement médical et technique.Enfin, il met un point d’honneur à toujours sélectionner les meilleurs éléments du moment, saluant leur volonté, leur discipline et leur capacité à se sacrifier pour le groupe.
Il conclut : « Même dans les moments de doute ou de faiblesse, ils ont répondu présents, et c’est ce qui fait la force de cette équipe ».
M.M
