Le vice-président et membre de la Fédération algérienne de football, Mohamed-Amine Mesloug, a annoncé sa candidature pour prendre les destinées de la Ligue de football professionnel.
Gérée par un comité provisoire depuis le 3 octobre 2023, la LFP s'apprête ainsi à élire un nouveau bureau pour le mandat olympique 2025-2029. A la fin du délai de candidature, seul Mesloug a déposé son dossier, sans surprise pour les acteurs du championnat professionnel. Il faut dire que depuis son arrivée aux affaires de la LFP, Mesloug a su rétablir le calme. Après une période de turbulences, il a succédé à Abdelkrim Medouar qui traînait de nombreuses casseroles, puisque ce dernier a échoué dans le dossier de la programmation et n’a pas été en mesure de récupérer l’argent bloqué aux niveaux des partenaires économiques, notamment la Télévision nationale, avant que les choses n’aillent pour le mieux durant cette année de règne de l’ancien dirigeant de l’ESBA. Avec l’obligation que toutes les structures de la fédération se conforment à la réglementation, la LFP a entamé le processus du renouvellement, et très vite Mesloug s’est retrouvé entouré de dirigeants des clubs conquis par une méthode de travail qui leur a permis de découvrir autre chose.
Il faut dire que l’arrivée du président intérimaire a très vite mis un terme aux déclarations incendiaires, la programmation a été respectée, certes il y a eu quelques mecontents, mais le bureau de la LFP leur a toujours ouvert la porte et était à l’écoute de leurs doléances, ce qui n’était pas le cas de la vieille époque.
Président de la section football du CSA/ES Ben Aknoun et membre du conseil d’administration du même club lorsqu’il était en Ligue 1 Mobilis et avait justement le statut de club professionnel. Mesloug ne vient pas de nulle part, il a gagné des points en un temps record, au point d’être sollicité par les 16 clubs de la Ligue1 Mobilis, même dans le milieu des délégués de rencontres on lui reconnaît ses compétences, lui qui sait les mettre à l’aise. Le dialogue est donc le point fort de Mesloug, il a su gravir les échelons en un temps record, il a aussi solutionné le souci des stades, avec un sens de communication impressionnant, allant même jusqu’à laisser les clubs s’entendre loin des bureaux, avant de se plier à leurs décisions communes, c’est pourquoi dans le milieu des clubs, on n’a pas hésité à le plébisciter, l’AGE du 5 février ne sera pour lui qu’une simple formalité.
M.A