La JS Kabylie version 2025 n’a plus rien à voir avec celle des années passées. L’équipe s’est métamorphosée, retrouvant son âme, son agressivité et surtout sa grinta légendaire.
Sous la houlette de l’entraîneur Josef Zinnbauer, un technicien rigoureux et visionnaire, les Canaris ont retrouvé la discipline tactique et la cohésion qui leur manquaient tant. L’arrivée d’un staff compétent, combinée à des moyens conséquents mis en place par la direction et au soutien total de Mobilis, a permis à la JSK de franchir un cap décisif. Désormais, le club kabyle ne se contente plus de participer : il vise à nouveau les sommets du football continental. Les observateurs en Tunisie ont été unanimes, la JSK qui faisait peur est de retour. Après sa démonstration face au Monastir, les louanges ont fusé de partout. Les techniciens tunisiens, les supporters neutres et même les médias locaux n’ont eu d’yeux que pour cette équipe kabyle impressionnante de maîtrise. Sur le plan technique et tactique, les hommes de Zinnbauer ont affiché un football moderne, fluide, intelligent, avec une organisation irréprochable. Le Monastir, pourtant réputé solide chez lui, a été surpris par la qualité de jeu, la rigueur défensive et la force collective d’un groupe qui semble prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire de la JSK. Le moins que l’on puisse dire est que la JSK est officiellement de retour.
Un public fidèle et une direction mobilisée
En tribunes, le spectacle était tout aussi marquant. Près de 4000 supporters kabyles ont fait le déplacement à Sfax, transformant le stade en véritable chaudron jaune et vert. Leur ferveur a donné l’impression que la JSK jouait à domicile. Même les supporters tunisiens ont salué cet engouement exceptionnel. Mais le soutien ne s’arrête pas là : la direction du club était, elle aussi, pleinement mobilisée. Plus de 50 personnes ont accompagné l’équipe en Tunisie, dont un membre du conseil d’administration de Mobilis, preuve du sérieux et de la solidarité qui règnent désormais autour du club.
Le rêve africain plus vivant que jamais
À Tizi Ouzou, l’espoir a retrouvé sa place. Les supporters y croient à nouveau. Le projet est clair : hisser la JSK au sommet de l’Afrique. “On ne peut pas cacher le soleil avec un tamis”, disent certains et c’est vrai, car cette équipe illumine de nouveau le continent par son jeu et son état d’esprit. Mobilis, propriétaire du club, affiche une volonté sans faille de soutenir toutes les ambitions, même les plus folles, pour faire revivre le rêve africain. La JSK avance, sûre de sa force, soudée autour d’un projet solide. Et une chose est désormais certaine : la JSK qui faisait trembler les stades d’Afrique est bel et bien de retour.
Saïd D.