Même si le réchauffement climatique pourrait faire le bonheur des frileux, l’hiver s’annonce plutôt rude pour certains de nos clubs professionnels. Et pour cause : ceux qui avaient pour hobby de faire voler en éclats le plafond de verre des 50 milliards à ne pas dépasser, instauré par la FAF, en seront les plus affectés.
Ces clubs, en effet, pourraient se retrouver interdits de recrutement pour ne pas s’être mis en conformité avec les exigences de solvabilité imposées par l’instance nationale du football. Une situation qui rappelle la fable de la « Cigale et la Fourmi » : « Après avoir chanté tout l’été, ils se retrouvèrent fort dépourvus quand la bise fut venue. »
Et comme l’audace semble ne connaître aucune limite dans notre football professionnel, certains clubs n’hésitent pas à tenter de dépasser encore un peu plus ce plafond virtuel... grâce à la magie d’une dérogation. En d’autres termes : ajouter de l’endettement au surendettement.
Ce serait, comme dirait l’autre, une porte ouverte à toutes les fenêtres, une image parfaite pour illustrer la porosité des règlements.
R.B.