Selon des sources proches du club, les dirigeants de l’USM El-Harrach préfèrent temporiser avant de désigner le successeur d’Azzedine Aït Djoudi à la tête de la barre technique. Après les récents bouleversements internes, notamment la démission du président Sofiane Touahria, la direction ne souhaite pas se précipiter dans son choix.
L’objectif est d’éviter une décision hâtive qui pourrait aggraver la situation sportive déjà délicate du club. Alors que tout semblait réglé entre Mohamed Manâa et le président démissionnaire Touahria - un accord verbal avait été trouvé sur tous les points, y compris les conditions salariales et les objectifs sportifs - la situation a radicalement changé après la démission du boss harrachi. Ce revirement de situation a fait capoter la signature du contrat au dernier moment. Au sein du comité de crise mis en place pour gérer les affaires courantes du club, les avis divergent: certains souhaitent maintenir la piste Manâa, d’autres préfèrent explorer de nouvelles options avant de trancher définitivement.
La piste Dziri rapidement écartée
Le nom de Billel Dziri a également circulé dans les discussions internes au sein de la direction harrachie. L’ancien entraîneur du Paradou AC, qui a réalisé un parcours honorable la saison écoulée avec le PAC, a été contacté dès la défaite face au CR Témouchent, un revers qui a précipité la démission d’Aït Djoudi. Les responsables du club voyaient en lui le candidat idéal pour redresser la barre et ramener de la stabilité à l’équipe. Cependant, Dziri a poliment décliné la proposition, expliquant qu’il souhaitait profiter d’une période de repos après une saison particulièrement éprouvante sur le plan physique et mental. Ce refus a contraint les dirigeants à relancer leurs recherches et à envisager d’autres profils expérimentés disponibles sur le marché.
Des joueurs impatients et inquiets
Du côté du vestiaire, la situation commence à devenir pesante. Plusieurs joueurs ont exprimé leur mécontentement face à cette instabilité technique prolongée. Ils estiment que l’équipe dispose du potentiel nécessaire pour jouer les premiers rôles, mais que l’absence d’un entraîneur fixe compromet la cohésion et la dynamique de groupe. Certains cadres, à l’image du capitaine Faouzi Chaouchi, auraient même fait part à la direction de leur inquiétude, réclamant la nomination rapide d’un nouveau staff technique avant la prochaine rencontre face au WA Tlemcen.
Une décision imminente
Les membres de la cellule de crise ont promis de trancher dans un délai de trois jours. Le choix du nouvel entraîneur devrait donc être officialisé avant la fin de la semaine. Cette décision est jugée urgente, car elle permettra au futur coach de préparer sereinement la prochaine échéance à domicile contre le WA Tlemcen, un match crucial pour redresser la barre. Les supporters, eux, attendent des actes concrets. Après une série de contre-performances et un climat interne tendu, ils espèrent que la direction parviendra enfin à stabiliser le club. L’USMH n’a plus droit à l’erreur: la relance passe obligatoirement par une direction claire, un entraîneur compétent et une équipe soudée autour d’un objectif commun: le retour dans l’élite.
Fodil Cheurf





