USMH : Charef, retour compromis

Publié le : 26 Juin 2025

Des sources bien informées et proches de l'USM El-Harrach ont révélé que l’entraîneur Boualem Charef, qui avait dirigé l’équipe durant la saison 2023/2024, a reçu l’intégralité de ses dus financiers. 

Selon ces mêmes sources, Charef ne réclame aujourd’hui aucune somme d’argent au club, sa situation ayant été totalement régularisée. Il est important de noter que, lors de son retour à la barre technique, le technicien avait signé un contrat directement avec la SSPA, et non avec le CSA. Cependant, malgré cette distinction contractuelle, c’est bien le club amateur, dirigé à l’époque par Mustapha Mokor, qui a pris l’initiative de régulariser les salaires non seulement de Charef, mais de l’ensemble du staff technique. Cette décision avait pour objectif d’assainir la situation financière du club afin de pouvoir repartir sur de nouvelles bases solides. Il convient aussi de rappeler que Boualem Charef et ses deux adjoints, M’hamed Haniched et Abdelkadir Bouchâala, avaient déposé leurs dossiers auprès de la Commission nationale de résolution des litiges (CNRL), dans l’objectif de récupérer ce qui leur revenait de droit. Or, cette action pourrait provoquer une interdiction de recrutement pour l'USMH si la situation n'est pas rapidement clarifiée, ce qui a suscité une grande surprise chez l’ancien président Mokor, qui pensait avoir tout réglé.

 

Mokor transmet un dossier complet à Touahria

Selon toujours nos sources, Mustapha Mokor, ex-président du CSA/USMH, a établi un dossier administratif complet retraçant toutes les sommes versées à Boualem Charef, à la période où le club amateur avait repris la gestion de la section football. Ce dossier a été transmis dans sa totalité à Sofiane Touahria, président actuel du club. Mokor a pris cette initiative afin de garantir la transparence et de préserver les intérêts du club, en s’assurant que l’actuelle direction soit bien informée de tout ce qui s’était déroulé auparavant. L’ancien président est connu pour être rigoureux sur le plan administratif, documentant toutes les transactions et les engagements du club. Il souhaite ainsi éviter que le club ne soit accusé à tort ou exposé à des litiges injustifiés. Ce dossier, qui est prêt et bien structuré, permettra à la direction actuelle de se défendre efficacement auprès des instances compétentes, et de préserver les droits légitimes de l’USM El-Harrach.

 

Un contrat trop onéreux signé avec la SSPA

Les mêmes sources nous ont appris que Charef avait signé avec la SSPA un contrat d’un montant très élevé, considéré comme hors de portée financièrement non seulement pour l’USMH, mais aussi pour la majorité des clubs de la Ligue 2 amateur. Lorsque le CSA a récupéré la gestion du football à mi-saison 2023/2024, il a découvert avec surprise l’ampleur des montants contractuels engagés pour le staff technique. Cette révélation a été d’autant plus choquante que le club se trouvait dans une lutte acharnée pour le maintien à cette période, ne parvenant à sauver sa place en Ligue 2 qu’aux toutes dernières journées du championnat. Malgré cela, et dans un esprit de responsabilité, la direction du CSA a accepté de prendre en charge les coûts, versant les montants dus à Charef et à ses assistants. Toutes ces transactions ont été rigoureusement consignées dans un dossier administratif, aujourd’hui prêt à être utilisé en cas de besoin juridique ou disciplinaire. Avec ces développements récents et les tensions persistantes autour de cette affaire, il semble désormais peu probable que Charef fasse son retour à la tête de l’USMH. Pourtant, des contacts avaient été établis entre lui et l’actuel président Touahria. Lors de cet échange téléphonique, Charef aurait affirmé qu’il attendait encore des paiements, et qu’aucune discussion sur l’avenir ne pourrait être engagée avant le règlement complet de ses arriérés. Depuis cet échange, aucune rencontre n’a eu lieu entre les deux hommes, et le contact aurait été complètement rompu. D’un point de vue logique, Charef ne reviendra pas au club tant que ses conditions financières ne seront pas remplies. Quant au CSA, il n’est pas disposé à lui verser davantage d’argent, estimant avoir rempli ses obligations, et entend désormais se défendre fermement devant les instances compétentes pour préserver les intérêts de l’USMH.

F. Ch.