Bien que la préparation suive son cours normal au Mouloudia d’Oran, l’atmosphère qui règne au sein de l’équipe est loin d’être l’idéal. Pour cause, une certaine froideur se dégage du côté du Village méditerranéen entre la direction sportive représentée par Chérif El Ouazzani Si Tahar et l’encadrement technique de l’équipe à sa tête Abdelkader Amrani.
Tout a bien commencé entre les deux parties qui ont donné l’impression de bien s’entendre d’autant plus que la liste des libérés et celle des éventuelles recrues semblaient avoir fait l’unanimité entre les deux personnes. Mis à part, un léger différent pour ce qui est de certains choix de joueurs, elles surfaient sur les mêmes vagues malgré cette alliance contre-nature. Mais plus que la pression montait à cause d’une frange de supporters très exigeante, chaque partie essayait de tirer la couverture de son côté exportant ainsi ces différends à la rue. Si sur un plan purement sportif, ils partagent les mêmes avis, il faut dire que cette incompatibilité d’humeur en raison d’un passé très lourd entre les deux hommes qui avaient une relation très tendue lorsque Amrani était coach et Chérif El Ouazzani encore capitaine d’équipe a fait subitement surface. La moindre décision ou choix est désormais contesté par l’autre partie d’une façon ou une autre créé un climat tendu lors des dernières réunions au point où Chérif El Ouazzani se sentant presque inutile aurait boudé les dernières sorties de l’équipe dont la reprise des entraînements qui se fait actuellement sous forme de prise de contact. En effet, l’ancien capitaine du Mouloudia qui croyait allait être maître de la décision et un responsable incontournable dans l’organigramme de l’équipe, comme ce fut le cas en 2019 réalise que son véritable rôle était d’être simplement une personne qu’on consulte ou qui va accomplir des tâches jugées parfois en déca de son statut de figure emblématique du Mouloudia. Chérif El Ouazzani Si Tahar veut que son départ se passe le plus discrètement possible.
Hadjioui doit réagir
Cette situation qui prévaut au Mouloudia risque de provoquer une implosion à n’importe quel moment. La direction représentée par Hadjioui est appelée à crever l’abcès avant d’entamer les choses sérieuses en prenant les décisions qui s’imposent. Le premier responsable du club doit provoquer une réunion d’urgence en essayant de mettre les points sur les i entre les deux antagonistes afin que ce problème d’incompatibilité d’humeur ne s'étende à l’équipe dirigeante, voire au groupe qui est actuellement en pleine construction. Sinon des décisions radicales doivent être prises pour le bien du Mouloudia afin que l’équipe puisse commencer la préparation pour la saison prochaine sur des bases bien solides. La balle est donc dans le camp de la direction du club appelée réellement à pencher sur ce dossier.
A.L.
