Les détails de la convention MCA-OCO

Publié le : 18 Janvier 2020

La Sonatrach annonce, quelques heures seulement après la désignation de Abdelnacer Almas, nouveau président du Conseil d’administration de la SSPA/Le Doyen, la signature d’une convention avec l’Office du complexe olympique (OCO), qui permet au MC Alger l’utilisation des infrastructures pour une période de 10 ans.

La cérémonie devrait avoir lieu au début de la semaine prochaine, mais il faut savoir que ce projet est du déjà vu puisqu’il y avait une signature de convention entre l’ancien PCA, Hirèche, et le directeur de l’OCO, Bekhti. Cela a eu lieu le 28 avril de l’année dernière. Les deux parties avaient signé une convention pour la mise à disposition du MCA le stade du 5-Juillet pour une durée de dix ans, mais force est de reconnaître que cela n’a pas abouti de façon officielle puisque le MCA n’avait pas les pleins pouvoirs pour la gestion de cette infrastructure. Le président du conseil d’administration de la SSPA/Le Doyen, Mohamed Hirèche, avait mené des négociations avec le directeur de l’OCO, Mohamed Bakhti, et même si cela avait abouti à une signature de contrat, il y a eu beaucoup d’embûches, qui avaient empêché le club d’en bénéficier. Le Mouloudia devrait être le club prioritaire pour l’organisation de ses matches dans l’enceinte olympique, mais nous avons vu que plusieurs formations, notamment algéroises, ont joué leurs matches sans pour autant en associer le club "propriétaire", selon la convention signée en avril 2019, dans l’organisation de n’importe quel évènement. Le CR Belouizdad avait été domicilié au 5-Juillet en début de saison en raison du retard enregistré dans la pose du tartan au stade du 20-Août, le Paradou AC et l’USM Alger ont disputé leurs matches de Coupe d’Afrique sans que le MCA ne soit associé dans leur organisation et même le MCA ne pouvait pas prendre en charge l’organisation de ses propres matches.

 

On a repris la même signature entre Hirèche et Bekhti

Maintenant, il faut savoir est-ce que cette nouvelle convention permet au vieux club algérois de disposer de cette infrastructure, avec toutes ses commodités, après que la direction de l’OCO eut accepté l’offre des dirigeants du club, notamment sur le plan financier. Le projet est, donc, relancé avec de meilleures intentions de part et d’autre, d’autant que le MCA, grâce à la manne de la Sonatrach, a mis le paquet pour élire domicile au complexe olympique et se décharger de la facture exorbitante qu’elle a dû payer pour la domiciliation de l’équipe au centre de Aïn Benian. Il faut cependant relever que le projet a été initié par l’ancien président du conseil d’administration, Mohamed Hirèche, qui avait tenté d’imposer une domiciliation au club. Cette convention permet au MCA de bénéficier de cette infrastructure, dans une affaire gagnant-gagnant pour les deux parties, le MCA et l’OCO, cette dernière pourrait couvrir les charges et pouvoir payer même ses travailleurs. Ces derniers avaient opposé, dans un premier temps, un niet de voir le MCA prendre la gestion de l’OO.

 

Des travaux ont été entamés

Il faut savoir que la compagnie pétrolière avait pris à sa charge l’opération d’habillage du stade du 5-Juillet, aux couleurs du Mouloudia d’Alger, le vert, le rouge et le blanc, qui sont aussi ceux de l’Algérie. Il devait y avoir également un énorme tableau lumineux posé sur le toit du stade, au niveau de la tribune "11" où l’on pourrait voir le compte-à-rebours avant le centenaire, mais cela ne s’est pas réalisé. Parmi les travaux qui devaient être entamés, la pose de nouveaux sièges aux couleurs du club, opération d’embellissement de toutes les façades, mais aussi la pose d’une nouvelle pelouse au stade annexe d’entraînement, appelé communément le stade "Hadjout". Les dirigeants mouloudéens exigent la pose d’une pelouse identique à celle du stade principal. Le MCA devrait être prioritaire pour l’organisation des matches, aussi bien locaux qu’internationaux. Seule l’équipe nationale a le droit d’utiliser les infrastructures. Assurer une domiciliation pour le MCA pendant 10 ans devrait être le premier pas pour une réelle indépendance du club à partir du deuxième centenaire.

Ilyès Nassim