JSK : Salhi invité à négocier sa libération

Publié le : 25 Novembre 2019

Interdit de reprendre hier matin avec le groupe, Abdelkader Salhi est prié de s’entraîner avec l’équipe réserve jusqu’à ce que le président Mellal tranche la question de son cas.

L’entraîneur Hubert Velud lui a fait savoir dans la matinée d’hier qu’il ne veut plus de lui dans son effectif tant qu’il n’a pas rencontré ses dirigeants afin de tirer au clair sa situation. Ecarté déjà de la liste des 18 lors de la dernière rencontre face à la JS Saoura en raison de son comportement condamnable (il entre et sort du terrain sans son autorisation), le coach kabyle ne s’est pas arrêté là puisqu’il lui a aussi interdit de s’entraîner avec le groupe jusqu’à ce que la direction l’entende avant que celle-ci ne l’invite à négocier son départ. Il est clair que la décision de l’écarter du groupe a été prise par Velud sur ordre de la direction, laquelle a fermé les yeux sur ses multiples écarts disciplinaires avant qu’elle ne décide enfin  de sévir à l’approche de l’ouverture du marché des transferts. La passivité des dirigeants envers lui a surpris même certains joueurs, car la direction aurait pu le renvoyer après son grave écart disciplinaire lors du deuxième stage  effectué à Evian. Il avait aussi failli semer la zizanie au sein de l’équipe lors du match retour face à Al Merreikh joué à Khartoum, mais les dirigeants n’avaient même pas daigné lui faire le moindre reproche. Même lorsqu’il a boudé l’équipe sur un coup de tête après la défaite concédée devant le CSC, le président Mellal avait pris sa défense en justifiant son absence pendant une semaine, affirmant : «Il ne se sent pas bien et je lui ai accordé quelques jours de repos.» 

 

Il pousse la direction

Décidé plus que jamais à partir en ce mercato hivernal, Salhi ne cesse d’enfreindre le règlement intérieur du club pour que la direction consente à lui remettre sa lettre de libération. Déjà lors des premières rencontres de la saison, il avait réclamé sa libération pour faire pression sur ses dirigeants pour qu’il joue. Il a eu ce qu’il voulait après les trois buts encaissés par Benbot face au CRB, mais malgré ses prestations pas du tout convaincantes, il a continué à bénéficier de la confiance de son entraîneur jusqu’à ce qu’il boude l’équipe après la défaite concédée devant le CSC. Mais au lieu de se faire tout petit après une semaine de boycott, il a récidivé après le match face au MCA avant de se comporter comme un véritable nabab aux entraînements en entrant et en quittant le terrain sans l’autorisation de son entraîneur. Cela a fini par irriter non seulement Velud, mais aussi les dirigeants qui se sont rendu compte qu’il est irrécupérable. Il faut dire que d’après une source digne de foi, Salhi a confié à certains de ses amis qu’il fera tout pour pousser les dirigeants à le libérer.

 

Il ne partira pas gratuitement

Même si la direction ne s’est pas encore prononcée officiellement sur le cas de Salhi, une source proche de la direction indiquera que Salhi sera invité à négocier son départ. Autrement dit, il ne partira pas gratuitement. Soit il ramène le club avec lequel il est en contact, soit il rachète lui-même sa lettre de libération. Son salaire est de 200 millions de centimes par mois et son départ en ce mercato hivernal permettra au président Mellal de rentabiliser son départ surtout qu’il sera libre de tout engagement au mois de juin.

  1. T.

Il serait en contact avancé avec Najran

Réclamant sa lettre de libération depuis la défaite concédée devant le CSC, Abdelkader Salhi rêve de rejoindre le championnat saoudien comme nous l’avons indiqué dans nos précédentes éditions. Il aurait été sonné par l’offre du club saoudien, ce qui explique ses écarts disciplinaires à répétition afin de pousser la direction à lui remettre sa lettre de libération. Rien n’a filtré sur le club saoudien qui le veut, mais d’après une source digne de foi, ce serait le club de Najran. Lui pense que la direction lui remettra sa lettre de libération gratuitement, mais un dirigeant nous a confié qu’il aura le choix entre celui de ramener le club avec lequel il est en contact pour négocier sa libération ou racheter lui-même sa libération.

  1. T.