CSC : Arama se penche sur les dossiers urgents

Publié le : 1 Décembre 2025

Le directeur général par intérim et directeur sportif du CS Constantine, Tarek Arama, a entamé le traitement du dossier sensible des dettes laissées par d’anciens joueurs ayant quitté le club lors du dernier mercato estival. 

 

Plusieurs d’entre eux ont récemment déposé plainte pour obtenir leurs arriérés, créant une situation délicate qui menace la stabilité administrative et sportive du club. Au cœur du dossier, l’affaire Nkembe Enow, qui a saisi la FIFA et dont la plainte a conduit à l’interdiction de recrutement imposée au CSC. Une sanction lourde, que la direction souhaite lever dans les plus brefs délais. Selon les informations recueillies, Arama considère la dette de Nkembe Enow comme le dossier le plus urgent. Le club prévoit de verser la somme due au joueur afin d’obtenir la levée de l’interdiction de recrutement décidée par l’instance internationale. Cette étape est jugée essentielle pour permettre au CSC d’aborder sereinement la suite de la saison et d’envisager des renforts lors du mercato, si les conditions réglementaires le permettent. Une fois ce litige réglé, la direction compte se pencher sur les dossiers des autres joueurs ayant également réclamé leurs droits, notamment Kaibou, Messibah, Bouguerra et Benchaâ. Tous attendent la régularisation de leurs situations financières, certaines remontant à plusieurs mois.

 

Vers des solutions adaptées à chaque cas

 

Arama souhaite adopter une approche progressive et pragmatique. La direction envisage plusieurs modes de règlement: paiement complet des montants dus, paiement par tranches, ou accords individualisés négociés directement avec les joueurs concernés. Le directeur sportif a d’ailleurs l’intention de convoquer ces derniers dans les prochains jours afin de discuter des modalités de remboursement et de trouver des solutions qui préservent les intérêts des deux parties. L’objectif est d’assurer la continuité sportive du club sans compromettre sa stabilité financière.

 

F. Ch.