Selon ce qui est mentionné sur un document en notre possession, Hadj Mohamed doit régler plus de 6 milliards de centimes d’arriérés salariaux. Cela ne concerne que l’équipe fanion actuelle.
Ce document est une pièce comptable où sont mentionnés tous les détails de l’état des salaires impayés des joueurs et staff technique de l’équipe d’octobre à décembre 2016. Le moins qu’on puisse dire est que la SSPA souffre d’une crise financière puisque le montant des arriérés salariaux de la période que nous venons de citer s’élève à plus de 6 milliards de centimes. Depuis, quatre mois de salaires se sont accumulés. La facture est donc de plus de 12 milliards de centimes. Et si on prend en compte les arriérés salariaux des anciens joueurs du Chabab tels que N’gomo et Asselah et autres dettes du club, la facture pourrait devenir insoutenable. Cela expliquerait la situation d’incertitude que traverse la direction actuelle qui n’a pratiquement aucune ressource financière régulière pour soutenir cette facture exorbitante. Cela pourrait également expliquer la panique des quelques joueurs qui sont bien évidemment au courant de tout et qui se sont précipités pour déposer leurs dossiers au niveau de la CRL. Ils ont, peut-être, senti une sorte d’impuissance financière de Hadj Mohamed et ses associés pour pouvoir être à la hauteur des exigences du club.
10 joueurs ont déposé leurs dossiers à la CRL
Selon une source officielle, dix joueurs dont Niati, Belaïli et Feham ont eu recours à la Chambre de résolution des litiges pour forcer la direction de Hadj Mohamed à leur payer leurs arriérés salariaux. Aïch, Boukacem, Nemdil, Salhi, Chebira, Khoudi et Draoui ont fait de même que Niati, Belaïli et Feham. Certains d’entre eux l’ont fait il y a longtemps et d’autres non. C’est dire à quel point le climat au sein de l’équipe est devenu morose quand on évoque ce problème des salaires.
Hadj Mohamed ne maîtrise plus la situation
Face à cette vague de réclamations des salaires, Hadj Mohamed ne maîtrise plus la situation. Les joueurs et autres employés du club ne lui font plus confiance en raison de ses nombreuses promesses qu’il n’a trop souvent pas tenues. Ajouter à cela le fait qu’il soit à cours de ressources financières. Depuis quelques jours il court dans tous les sens afin de tenter de se procurer de nouvelles entrées financières.
Belaïli : « Je ne suis pas un gars à problèmes »
Pointé du doigt dernièrement par certains supporters après que des personnes lui ont reproché d’avoir choisit le mauvais moment pour déposer son dossier à la CRL, le défenseur Amir Belaïli est revenu sur le sujet hier à l’issue de l’entraînement et a déclaré : « Je ne suis pas un gars à problèmes et je n’ai jamais pensé ou songé à faire des problèmes à mon club. Contrairement à ce que certaines personnes affirment, je vous précise que mon dossier a été déposé à la CRL il y a bien longtemps, depuis des mois. »
S. B.
Entraînement hier matin
Hier matin, l’équipe fanion du Chabab Riadhi de Belouizdad a effectué sa dernière séance d’entraînement au stade du 20-Août avant d’affronter le CSC cet après-midi à 16h. Le coach a pu profiter de cette séance pour effectuer les réglages tactiques nécessaires. Une séance consacrée donc au volet technico-tactique.
Niati, Belaïli et Feham en marge du groupe
Le défenseur Belaïli et les deux milieux de terrain Niati et Feham ont repris du service hier. Ces trois joueurs se sont entraînés en marge du groupe.
Le CSC en amical cet après-midi à 16h
Les Belouizdadis veulent retrouver le goût de la compétition
Cet après-midi, les poulains de Badou Zaki disputeront leur premier match en ce mois d’avril. La dernière rencontre que les Belouizdadis ont disputée remonte au 31 mars dernier contre le CABBA.
A travers le match d’aujourd’hui contre le CSC, Badou Zaki vise surtout à ce que ses joueurs retrouvent le goût de la compétition. C’est ce qu’il nous a affirmé lors de sa dernière intervention dans notre journal. L’entraîneur du CRB a été très agacé par le calendrier du championnat que la LFP a complètement chamboulé qui, selon lui, n’avantage en aucun cas le club. « Rester un mois sans match officiel nous met dans une situation très difficile», nous a déclaré le coach avant de poursuivre : «Il est très difficile d’établir un programme de préparation efficace avec un tel calendrier. On doit fournir des efforts importants dans l’espoir que nos joueurs ne perdent pas leur forme physique et surtout leur motivation et force mentale qui avaient prévalu à l’issue du dernier match contre le CABBA.»
Le CRB vient donc de programmer deux matchs amicaux contre le CSC en moins d’une semaine. Celui d’aujourd’hui aura lieu à partir de 16h au stade du 20-Août. Le public belouizdadi devrait être au rendez-vous, lui qui se prépare depuis plusieurs semaines pour soutenir son équipe en demi-finale face à l’USMBA. Les supporters pourraient être nombreux et viendront s’enquérir de la forme des hommes de Badou Zaki.
Le Chabab affrontera à nouveau le CSC samedi prochain à Constantine au stade Hamlaoui.
S. B.
Le coach lui a tout pardonné
Feham sauvé par ses coéquipiers
Par Sofiane Boulaouche
Grâce à l’intervention des Cherfaoui et ses coéquipiers avant-hier après-midi, Badou Zaki est revenu à de meilleurs sentiments en acceptant de tout lui pardonner.
Tout est rentré dans l’ordre. Le milieu de terrain Feham Bouazza a repris les entraînements hier matin, grâce à ses coéquipiers qui ont intervenu tous ensemble auprès de Badou Zaki afin de le persuader de pardonner à leur coéquipier. Cela s’est passé avant-hier à l’hôtel Hanni où l’équipe était présente pour prendre son déjeuner entre les deux séances d’entraînement de la journée. « Pardonnez-lui, c’est un être humain comme nous tous qui mérite d’avoir une seconde chance et de lui donner une occasion pour qu’il prouve qu’il regrette vraiment ce qu’il a fait d’autant plus que c’est un joueur de qualité et on aura besoin de lui lors de nos prochains matchs», c’est que les joueurs ont dit au technicien marocain. Après plusieurs minutes de discussion, ce dernier est revenu à de meilleurs sentiments et a accepté de pardonner au joueur. Ce dernier ne passera donc pas en conseil de discipline. Le moins qu’on puisse dire est que Feham Bouazza l’a échappé belle grâce à ses coéquipiers puisque le coach ne voulait plus de lui. Toutefois la relation entre les deux hommes n’est plus la même. En effet, Feham et Zaki ne sont même pas parlés hier en marge de la séance de travail. Le plus important est que la situation vient d’être désamorcée in extremis et le groupe devrait a priori retrouver sa sérénité avant d’importants rendez-vous d’abord contre l’OM dans le cadre de la Ligue 1 Mobilis le 6 mai prochain puis la demi-finale de la coupe d’Algérie quelques jours plus tard.
L’affaire est close mais…
Selon nos informations, même si Feham Bouazza a été pardonné cela ne veut pas dire que le coach a tout avalé. Cette grâce qu’il vient de lui accorder n’est en réalité qu’un sursis pendant lequel le joueur doit absolument être exemplaire dans son comportement au sein du groupe et à travers avec laquelle il travaille à l’entraînement. En apparence l’affaire est close. Cette concession que Badou Zaki a fait au groupe ne pourrait être que temporaire.
Il ne veut plus rester
Selon ce que Feham a confié à ses proches, son départ du CRB en fin de saison est irrévocable. Il ne veut plus rester. Ce qui le pousse à partir selon lui est ce climat d’incertitude que traverse le club qui est géré, selon lui, par des dirigeants imprévisibles. Pour Feham rester une saison de plus avec de tels dirigeants serait une aventure dont l’issue pourrait être très désagréable surtout pour un joueur comme lui qui s’approche de la fin de sa carrière de footballeur.
S. B.
