Face à la situation difficile que traverse le club, un des actionnaires, nous a interpellés pour souligner quelques points qui pour lui sont d’une grande importance. Sidali Arbane s’interroge sur la fermeture du cercle du club et s’inquiète pour l’avenir de l’USMA. Il estime que beaucoup de choses doivent être revues au club pour une meilleure gestion.
Sidali Arbane nous a révélé que la boutique louée à El-Biar revient assez cher au club qui paye 20 millions par mois. Pendant que le cercle de l’USMA reste fermé depuis 5 ans, notre interlocuteur estime qu’au lieu de payer plus de 200 millions par an, cet argent pourrait servir à autre chose et permettre au club de bénéficier de meilleures recettes. Pour Arbane, l’idéal est de rouvrir le cercle du club et y installer la boutique, ce qui sera un même temps un repère pour les usmistes comme ce fut le cas avant. Soulevant d’autres points, l’un des actionnaires du club a décidé de sortir de son mutisme pour proposer des solutions simples et efficaces. «On pourrait vendre les articles du club au niveau du cercle. Je me demande pourquoi on va louer une boutique à un prix élevé alors qu’on pourrait simplement économiser cet argent en utilisant le cercle qui est fermé depuis des années sans aucune raison apparente. Il faut savoir qu’en fermant le cercle, cela empêche les supporters de se réunir. On nous dit qu’il n’y a pas d’argent parce que les comptes sont bloqués, et pour le cercle, c’est la serrure qui est bloquée ? Est-ce que le regroupement des supporters dérange ? En ouvrant le cercle, cela fera des économies de loyer, cela permettra également aux supporters d’être proches de leur club et se trouver au cœur de l’information et être beaucoup plus unis», dira Arbane qui réclame aussi un musée USMA.
«Je propose qu’on crée une nouvelle société dans laquelle les supporters seront actionnaires»
Pour Sidali Arbane, il y a comme une volonté d’éloigner les supporters de leur club. Il s’interroge sur cette crainte de voir les supporters être plus proches de leur club. Pour évoquer l’Union dans le nom de l’USMA, il propose de créer une nouvelle société dans laquelle les inconditionnels pourront devenir actionnaires. «Je propose la création d’une nouvelle société où l’ensemble des Usmistes seront actionnaires. Dans le nom de l’USMA il y a l’union, mais ce que je vois actuellement est fait pour surtout diviser les supporters. J’aimerais qu’on prenne en considération cette proposition et qu’on essaye au moins d’en voir les avantages. En cette période difficile, nous essayons de trouver des solutions concrètes qui peuvent être bénéfiques à tous les niveaux, ce que je souhaite c’est qu’on élève le niveau du club et qu’on permette à son public d’être proche car la force de l’USMA réside dans l’union de tous et non pas dans les divers chemins que chacun prend. J’aimerais aussi dire que l’USMA n’est pas une propriété privée elle appartient à l’Algérie tout entière et les Usmistes en particulier et non pas les khobzistes.»
«Al Hayat, un feuilleton qui n’en finit pas»
Arbane rappelle que deux réunions se sont déroulées à la fin du mois de juin dans lesquels Al Hayat Petroleum était au cœur du sujet. Une venue qui pour Arbane tarde à se faire ce qui le pousse à s’interroger si ce ne serait pas de la publicité gratuite «Al Hayat Petroleum est un feuilleton qui ne veut pas finir. Les dirigeants parlent de cette société qui est intervenue pour les voyages du club en terre africaine. Mais moi je vois ça comme une affaire de sponsoring non officielle. En principe il devrait y avoir un profit financier pour le club. C’est une publicité gratuite et lors des réunions dont j’ai parlé, cette société avait promis 250 millions de dinars pour l’offre de rachat et un milliard pour le fonctionnement. Jusqu’à aujourd’hui rien n’est fait et il n’y a toujours rien d’officiel, ce n’est pas normal qu’une société vienne et assure les voyages comme ça pour mes beaux yeux, il y a du louche, selon moi.»
- H.