Zerrouki : « Les gens ont le droit d’être critiques, mais… »

Publié le : 23 Septembre 2025

Souvent pris pour cible  aux Pays- Bas après chaque match, Ramiz Zerrouki qui n’a jamais réagi à ses critiques s’est lâché dans une sortie médiatique cette semaine. 

Devenu indésirable à Feyenoord, le milieu de terrain algérien est retourné il y a quelques semaines à son ancien club le FC Twente dans le but de se refaire une santé. Mais pour l’heure, ce choix s’avère loin d’être concluant, et sur les plateaux TV aux Pays-Bas, son rendement n’est pas jugé conforme à son statut de joueur confirmé, ce qui l’a donc agacé. ‘’Les gens ont le droit d’être critiques, mais parfois cela va trop loin. Des personnes qui n’ont jamais rien accompli de leur vie s’installent dans une émission et pensent pouvoir dire tout qu’elles veulent’’, réplique Ramiz Zerrouki à ses détracteurs.

 

Il essuie les mêmes critiques en sélection
Auteur d’un but formidable face au Sparta Rotterdam vendredi soir, Ramiz Zerrouki a saisi cette occasion pour répondre à ses détracteurs et mettre par conséquent les choses à leur place. Une réaction légitime pour un joueur qui subit la même pression médiatique à chaque fois qu’il vient jouer avec la sélection nationale, sa dernière prestation à Casablanca face à la Guinée n’est pas  jugée bonne à tel point que sa place chez les Verts soit menacée. Ces derniers jours, les spéculations sur la liste du mois d’octobre ont commencé bien avant l’heure. Des rumeurs laissent d’ailleurs  entendre que le coach national pourrait se passer de lui. Après avoir sacrifié Saïd Benrahma, qui est lui aussi la cible de critiques en Algérie, Vladimir Petkovic pourrait être amené à écarter d’autres anciens du groupe, et le nom de Ramiz Zerrouki de faire les frais de cette purge décidée par le coach national est souvent cité ces derniers temps. Déclassé à Feyenoord qui l’a prêté à FC Twente, il risque de connaitre le meme sort en sélection surtout qu’aux dernières nouvelles, Vladimir Petkovic promet des changements dans les postes stratégiques de la sélection qui a montré, rappelons-le, un piteux visage face au Botswana et la Guinée. Il faut souligner qu’à l’approche des échéances importantes, en premier lieu la CAN 2025 au Maroc, l’inquiétude s’est emparée des Algériens lesquels exigent de l’entraineur national de faire appel à des éléments plus performants et qui méritent de porter le maillot national, en écartant en parallèle des éléments dont l’apport est insignifiant depuis belle lurette. En remontant dans  le temps, Rabah Saâdane son prédécesseur sur le banc de l’EN avait vécu la même pression avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Acculé par la vox populi, l’ancien driver national fut contraint à couper des têtes, Yazid Mansouri a été, à la surprise générale, sacrifié avant le voyage au pays de Nelson Mandela. Le nouveau directeur sportif de l’Espérance de Tunis avait perdu  non seulement le brassard de capitaine mais  également sa place sur le terrain. 15 ans après, va-t-on assister au même scénario avant les futures échéances qui attendent l’EN ?

M. Stitou