1- Le Stade 4-Août n’est pas une terre inconnue
Que l’équipe nationale actuelle ait déjà évolué sur le terrain du stade 4-Août d’Ouagadougou à l’occasion du match Mali-Algérie pourrait être un grand atout. Bien qu’ils étaient à cette époque-là hébergés dans un autre hôtel que celui qu’ils occupent pour ce match contre le Burkina Faso, le stade où aura lieu «l’assaut finale» demeure le même, tout comme les vestiaires, le public, la ville, le climat, l‘atmosphère… Se produire dans un cadre qu’on connaît peut diminuer la pression, permettre à nos joueurs de trouver leurs repères rapidement, prévoir le danger et profiter de certains avantages que leur offre cette connaissance du terrain ennemi.
2- Cette fois, il n’y a aucun blessé
Vahid Halilhodzic se plaignait à chaque fois des absences des titulaires à cause des blessures. «Je suis obligé à chaque fois de jouer avec le remplaçant du remplaçant, ce qui n’est pas évident », disait-il à chaque fois. Cette fois les 26 joueurs qu’il a choisis pour ce match sont aptes à tous les niveaux de livrer cette première bataille, ce qui est, il faut le dire, une première sous l’ère du Bosniaque qui aura l’embarras du choix lorsqu’il composera son onze de départ.
3- Le DTN a briefé Halilhodzicsur Paul Put
L’autre atout qui pourrait jouer en la faveur du coach Vahid est relatif à la petite discussion qui a eue lieu il y a quelques jours entre le DTN Saïd Haddouche et le coach national Vahid Halilhodzic. Selon des indiscrétions, le débat tournait autour de Paul Put, coach des Etalons, que Haddouche connaît parfaitement lorsqu’ils travaillaient ensemble en Belgique.
4- Nos supporters présents à Ouagadougou décomplexeront les Verts
1500 supporters environ seront dans les gradins du stade 4-Août d’Ouagadougou le jour du match. Bien que ce nombre soit insignifiant devant les 30 000 Burkinabés qui seront entassés dans les travées dudit stade, leur simple présence, leurs cris, les drapeaux qu’ils accrocheront partout décomplexeront les joueurs qui seront obligés de se donner à font pour ces fans venus spécialement d’Alger, de France, de Belgique, et même d’Afrique du Sud pour les encourager.
5- On les a déjà battus une fois
Nos joueurs connaissent le stade et la ville mais aussi l’adversaire. L’Algérie a affronté et battu assez facilement les Etalons à Blida en match amical l’été dernier. Chacun des joueurs connaît les faiblesses et les forces de son adversaire direct. Les longues séances de visionnage vidéo que Vahid a programmées durant tout ce stage n’ont fait qu’augmenter la connaissance du groupe de son adversaire.
6- Les motivations financières sont énormes
Ces joueurs n’ont pas besoin d’être motivé financièrement pour se donner à fond sur le terrain, mais comme c’est comme cela que ça fonctionne de nos jours, il sera important de rappeler combien ce groupe gagnera en matière d’argent si jamais l’Algérie se qualifie au Mondial. En plus des partenaires et sponsors de la FAF qui vont tous mettre la main à la poche pour motiver cette équipe, la FAF, la présidence et le MJS ont promis de bonnes surprises aux joueurs et aux staffs en cas de succès. La visite effectuée par de Joseph Ged, directeur général de Nedjma, aux joueurs à Sidi Moussa il y a 72h n’est qu’un petit aperçu sur la chose.
7- Nos joueurs sont meilleurs !
Sur papier, l’effectif qu’a en sa possession Vahid Halilhodzic est de loin plus fort, plus équilibré et surtout plus jeune que celui de Paul Put. Excepté 2 ou trois joueurs qui évoluent dans des clubs respectables, tous les autres évoluent soit en Afrique à l’image de leur gardien de but numéro 1 qui joue au Gabon, ou sont remplaçant dans des clubs de seconde zone. Kadir qui n’est même pas titulaire à part entière en sélection a mis sur le banc des remplaçants leur star incontestée Pitroipa, en l’occurrence. Cela témoigne de la différence de niveau entre les deux effectifs.
A. B.