En effet, le milieu de terrain de Getafe a senti une douleur, due sans doute à une blessure contractée lors du dernier entraînement, qui l’a poussé à faire l’impasse sur cette rencontre. Certes, l’examen médical effectué n’a rien révélé de grave, mais les staffs technique et médical des Verts n’ont pas voulu prendre de risques pour pouvoir récupérer Medhi en forme dès le début de la compétition officielle.
Ainsi, et comme solution de rechange, Vahid n’a pas trop hésité puisqu’il a aussitôt pris langue avec l’autre sociétaire du championnat espagnol, à savoir Hameur Bouazza qui l’a remplacé dans la feuille du match.
Bouazza est bel et bien la doublure de Lacen, c’est la seule option pour bloquer le couloir gauche
Ainsi, avec le dispositif que Vahid avait choisi pour annihiler le danger des Sud-Aafricains très redoutables en profondeur, consistant à jouer avec trois récupérateurs, Vahid s’est retrouvé contraint d’improviser, mais comme il n’avait pas trop de choix, il a pris la meilleure option, celle qu’il avait prévue avant même d’annoncer sa liste : l’option Bouazza.
On sait tous que le sélectionneur national apprécie à plus d’un titre l’ancien joueur de Millwall. Son physique, son gabarit et son dévouement ont épaté Vahid, et ce depuis 2010 et le fameux match de Cabinda. Alors petit à petit, il a remarqué que ce joueur, en plus de son statut de joueur offensif, posséderait un talent caché dans un registre défensif, c’est pour cette raison qu’il a décidé d’elle mener avec le groupe en tant que milieu défensif, et ce, pour pallier l’absence de Yebda et parer à toute mauvaise surprise avec Lacen, chose qui a fini par avoir lieu donc hier matin, quand le staff médical a officialisé le forfait du joueur.
S. M. A.
On se serait cru au 1er-Novembre de Tizi Ouzou
Anwa wigui dh’imazighen, ou encore «Imazighens» hier ont été scandés jusque tard dans la nuit, ce n’est pas parce que la JSK a joué ou une autre équipe de la Kabylie, mais ces slogans ont plutôt fait du bruit au stade d’Orlando de Soweto lors du match disputé par les Verts hier.
Comme on vous l’avait révélé dans nos précédentes livraisons, les Kabyles représentent la plupart des Algériens habitant dans toute l’Afrique du Sud, et quand ceux de Rustenburg notamment et les autres villes ont tous rejoint Soweto hier, on nous a donné l’impression d’être vraiment au 1er-Novembre de Tizi Ouzou.
Certains ont même commenté qu’ils étaient venus au stade pour fêter le nouvel an berbère 2963 (Yennayer).
S. M. A.
La pelouse et les 2 bancs de touche arrosés 3 heures avant le match !
Même s’il n’a pas fait chaud hier à Johannesburg, même si la veille il a abondamment plu, cela n’a pas empêché la direction du stade de Soweto d’arroser la pelouse à quelque 3 à 4 heures du début du match, mieux encore, le système d’arosage qui n’était visiblement pas bien réglé, a causé un fait bizarre puisque même les deux bancs de touche, algérien et sud-africain, ont été aspergés d’eau, les caméras de telévision n’ont pas échappé à cette «pluie artificielle» qui a mis en alerte les agents du stade, lesquels se sont précipités pour fermer les robinets.
S. M. A.
