Dans la catégorie des attaquants d\'origine africaine, l\'Ivoirien, Wilfried Boni, qui évolue en Hollande a pris la première place avec ses 30 buts inscrits cette saison. En deuxième place on trouve l\'international algérien de l’Olympiakos, Rafik Djebbour, avec ses 20 buts marqués jusque-là.
Elu 2e meilleur buteur africain en Europe
Cette information a bien sûr été reprise par la presse grecque, à sa tête le célèbre journal La Gazeta. Ce dernier a non seulement loué les mérites de Djebbour dans les derniers exploits de l’Olympiakos, mais a parlé de la situation actuelle de Rafik Djebbour avec la sélection. L’auteur de l’article ne comprend pas comment on peut ignorer un joueur comme lui et surtout pourquoi il n’est pas le premier attaquant de sa sélection. «Djebbour est un grand joueur et un buteur de métier. Il n’a rien à prouver à personne parce qu’il le prouve chaque saison, à chaque match et à chaque action... S\'il est inefficace avec l\'équipe nationale d’Algérie, c\'est parce que Vahid Halilhodzic ne sait pas l’utiliser. C’est au sélectionneur d\'Algérie de trouver la solution au problème. La valeur de Djebbour est intacte. Elle ne doit pas être remise en cause…», peut-on lire sur les colonnes de lagazeta.gr.
«C’est à Vahid de lui trouver le bon emplacement»
Toujours dans le même article, on peut lire : «Djebbour a marqué 20 buts, ce n\'est certainement pas de la chance, encore moins du hasard. Le problème se situe ailleurs, car même face à de solides défenses européennes, Djebbour a toujours su trouver la faille.» Il faut dire que les arguments donnés par le journaliste grec sont fort convaincants. A l’Olympiakos, Djebbour est une véritable star. Toute l’équipe joue pour lui. Il est servi plusieurs fois lors d’un match et son coach n’exige de lui qu’une seule chose, secouer les filets adverses, ce que fait admirablement bien le Terroriste. Ce n’est pas le cas en équipe nationale où Vahid lui attribue des tâches défensives qui le fatiguent et l’empêchent d’avoir le punch nécessaire et la force d’aller jusqu’au bout de ses actions quant il attaque. En résumé, on dira que le métier de Djebbour, c’est de marquer et pour qu’il fasse bien son travail, il faut qu’il soit libre, qu’il soit servi (ce n’était pas le cas avec Saâdane et ça n’a jamais été le cas avec Vahid), mais avant tout il a besoin, tout comme Ryad Boudebouz, de sentir et de voir la confiance de son coach.
A.B.
