Le Bureau fédéral  de la FAF s’est réuni hier dans une cession mensuelle, cette fois la réunion n’a pas eu lieu au CTN mais à El-Oued, c’est là-bas que la FAF a pris quelques décisions et répondu à quelques sollicitations sur certains dossiers, notamment ceux que la LFP a proposés.

Les clubs et leurs dirigeants attendaient tous une décision bien précise, celle de l’augmentation du nombre des licences pour les clubs, le président de la LFP, Medouar en l’occurrence, avait promis de demander au nom des clubs l’augmentation du nombre de 3 à 5 licences, il faut dire que les clubs ont eu du mal à gérer leurs effectifs et plusieurs d’entre eux se sont rendus compte qu’ils avaient un grand vide qu’il fallait coûte que coûte combler, ils tablaient sur cette augmentation qui aura bel et bien lieu, mais la FAF n’a accordé qu’une seule licence en plus.

 

3+1

Ainsi donc, la FAF a répondu favorablement à la requête de la LFP et a décidé d’aider les clubs en leur octroyant non pas 2 nouvelles licences mais juste une seule, soit 4 au total, les clubs savent donc qu’ils vont devoir s’adapter à avec cette nouvelle donne, ils peuvent toutefois se féliciter d’avoir eu gain de cause pour cette licence car la demande a été formulée à l’unanimité, cela reflète les difficultés rencontrées par les clubs lors du premier half, certains d’entre eux ont dû faire avec les moyens du bord, à l’image de la JSK qui a dépanné toute une phase aller avec un effectif décimé et qui a été fragilisé davantage avec la récente libération de Benaldjia et Boukhanchouche se retrouvant pratiquement avec un effectif de 19 seniors, cela s’est répercuté sur ses résultats moins flamboyants lors de la fin de la phase aller. 

1. M. A.

 

Il était présent lors de la réunion

Abid Charef s’est défendu, mais risque la radiation si…

 

Parmi les faits marquants de la réunion du BF d’hier, la présence de l’arbitre algérien Mehdi Abid Charef.

Accusé de corruption par la CAF, l’arbitre international algérien se devait de réagir, c’est pour cette raison d’ailleurs qu’il a été convié à cette réunion tenue à Oued Souf.

Les membres du bureau fédéral ont écouté le referee, et ses arguments, il s’est défendu et la FAF a pris note, la prochaine étape sera décisive, puisque la fédé va étudier le dossier et suivra l’enquête de la CAF, car celle-ci fixera bientôt une date pour l’audition devant le jury disciplinaire de la Confédération, ce n’est qu’après cette séance qu’il sera jugé, et s’il y a des preuves de corruption, il va être radié au niveau local et on lui enlèvera le badge international.

Ce qui est sûr maintenant, c’est qu’en dépit de la position de le Fédération algérienne de football, qui pour rappel avait choisi de soutenir l’arbitre algérien étant donné que rien n’a été confirmé concernant les accusations dont il a fait l’objet par les Tunisiens, l’instance de Dély Ibrahim a tenu à faire comprendre à Abid Charef que malgré son soutien moral, elle ne pourra pas continuer à le soutenir si des preuves de corruption il y a, il faut dire que le PV de la réunion de la commission de discipline du 6 novembre parle d’« assez de preuves pour accuser l’algérien ». Cela a fait douter la FAF qui met la balle dans le camp de la CAF en espérant que cette dernière disculpe Abid Charef, réponse dans les toutes prochaines semaines.

1. M. A.

 

 

Zaïm sera auditionné ce dimanche au siège de la FAF

Auteur lui aussi de déclarations fracassantes il y a 4 jours lors d’une conférence de presse tenue à Annaba, Zaim, le président de l’USMAn, sera auditionné ce dimanche au siège de la FAF.

Ainsi, et après Mellal qui a eu sa chance mardi soir, le boss annabi aura lui aussi l’occasion de s’expliquer et tenter de trouver une solution aux dettes de son club et celles du club amateur.

Rappelons que Zaïm avait menacé d’aller se plaindre à la FIFA et que la FAF et l’EN qui vont être dans le pétrin, étant donné que celui-ci a constitué un dossier solide pour défendre son club, mais la Fédération va tenter de régler le problème à l’amiable.

 

 

La commission des recours auditionnera Mellal la semaine prochaine

Après avoir enterré la hache de guerre avec Mellal mardi soir, Zetchi a rouvert son dossier hier matin avec les membres de son bureau, il leur a fait un compte rendu de ce qui a été dit entre lui et la délégation kabyle, et s’est penché sur la suspension d’un an dont 6 mois avec sursis prononcée à l’encontre de Mellal, laquelle ce dernier a décrite comme injuste, c’est pour ça qu’il a été décidé qu’il soit auditionné la semaine prochaine par la commission des recours qui devrait faire le nécessaire pour que sa suspension ne dure pas longtemps.

 

Voyant que le président de la LFP a tenu rancune à ceux qui l’ont critiqué

Zetchi a appelé Medouar à plus de sagesse

La réunion du BF à laquelle a pris part le président de la LFP et durant laquelle la fameuse convention a été signée, a permis au président Zetchi de constater que Medouar était fou furieux contre les médias et les plateaux qui n’ont pas arrêté de le critiquer depuis maintenant un mois.

Medouar a tenu rancune et ne paraissait pas prêt à passer l’éponge, c’est pour ça que Zetchi est intervenu pour le calmer et l’appeler à plus de sagesse, lui rappelant qu’ils sont là pour apaiser les tensions et non le contraire et qu’avant d’être présidents de ces instances ils étaient tous présidents de club.

 

Ce qui va changer avec la nouvelle convention

La convention signée hier prend la place de l’ancienne qui était selon la FADF toujours active.

En effet, Zetchi a fait savoir que l’ancienne convention n’a pas été annulée, et elle était active, sauf qu’il voulait lancer une nouvelle convention différente.

La nouveauté dans la nouvelle convention c’est qu’elle prendra fin avec la fin du mandat de la FAF, ce qui ouvre la voie au prochain patron de la FAF de travailler s’il le veut avec un nouveau président de la LFP il ne sera donc pas obligé d’accepter Medouar, au même titre que Zetchi avait refusé de faire équipe avec Kerbadj.

 

 

EN

La FAF tentera des coups pour le stage de décembre

Comme nous vous le proposions hier, la liste du prochain stage du Qatar sera mixte, soit avec des joueurs locaux et même des pros, la FAF a travers son BF a même décidé de tenter un coup en essayant d’avoir des joueurs importants évoluant en Europe, en envoyant des demandes officielles, les clubs devront ensuite valider ou pas ces demandes.

 

 

 

Stage de l’EN au Qatar

Des conditions pour reporter les matches de coupe

Alors que la LFP avait affirmé mardi lors de la réunion de son bureau qu’ils vont retarder de 24 ou 48 heures les matches des 1/16  de finale de la coupe des équipes ayant plus de 3 joueurs en sélection, le BF a tenu à préciser que cela doit être soumis à des conditions, parmi elles le niveau de l’adversaire de l’équipe en question, un club comme l’USMA pourrait ne pas bénéficier de ses joueurs si en face elle affronte un club de division amateur. Rappelons que le tour est programmé les 27, 28 et 29 décembre, le match contre le Qatar quant a lui est prévu le 27 à Doha, on en saura déjà un peu plus le 2 décembre lors du tirage au sort.

 

 

 

Zetchi et Medouar ont enfin signé la convention

 

La LFP enfin dans la légalité

10 mois après la destitution de l’ancien président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, par l’annulation de la fameuse convention et le retrait de la délégation de gestion des championnats de football professionnel, voilà la LFP dans sa nouvelle composition qui bénéficie à nouveau de cet avantage, puisque la Ligue a repris hier les commandes du championnat d’une manière officielle. 5 mois après l’élection de Medouar, ce dernier peut enfin exercer son métier dans la légalité, puisque la convention a été signée hier en marge de la réunion du Bureau Fédéral qui a eu lieu à El-Oued. De Sétif à El-Oued, la traversée du désert aura été longue, il faut dire que la FAF a dépanné dans un premier temps avec l’installation d’un directoire à la tête de la LFP qui a réussi tant bien que mal à terminer le championnat l’an dernier, on croyait que les soucis de gestion allaient prendre fin avec l’élection de Medouar, mais tout le monde a remarqué que l’AGE du mois de juin n’a fait qu’empirer les choses, la faute, peut-être, à ce retard accusé dans la signature de cette convention pour des raisons inconnues, la LFP n’avait pas tous les pouvoirs mais elle s’est permise des décisions souvent répressives à l’encontre des clubs professionnels, il a fallu que Mellal le président de la JSK parle pour provoquer un tsunami qui a failli couler Medouar. Le président de la JSK a même menacé d’aller plaindre contre la LFP et la FAF à la FIFA à cause de la non-signature de cette convention justement.
Mellal a accéléré les choses

Signée hier, la convention entre la LFP et la FAF donnera désormais le côté légal aux décisions de la Ligue, c’est la 2^e qu’un président de fédération algérienne signe avec la LFP après celle du 4 juillet 2011 entre Raouraoua et Kerbadj, c’était la toute première de l’ère du professionnalisme, elle avait été appliquée sans le moindre souci, du moins jusqu’au départ de Raouraoua et la suite tout le monde la connaît.  Avec la réunion qu’il a eue au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et les recommandations qui lui ont été faites, on peut dire que Medouar sait désormais ce qu’il lui reste à faire, une feuille de route lui a été tracée, il a certes un peu plus de pouvoir, mais au même moment on lui a montré des limites qu’il ne faut pas dépasser, idem pour le président de la JSK, les incidents du dernier mois sont clos, place au football.

1. M. A.