Lorsque plus personne ne veut d'un entraineur, ni les dirigeants qui l'ont engagé ni les supporters, qui n'ont pas arrêté, ces derniers temps, de le houspiller ou encore les médias et réseaux sociaux qui le stigmatisent matin, midi et soir, pour son incompétence avérée, et que lui s'accroche avec acharnement à son poste en faisant de la résistance, l’on se dit qu'il y aurait comme de l'eau dans le gaz.
Et lorsqu'on apprend que le concerné réclame tous les salaires de la durée de son contrat, autrement dit le "jack-pot", on comprend mieux la carambouille qui prévaut dans notre football avec des contrats où les avantages des entraineurs sont plus prépondérants que les obligations. Ce qui explique, en somme, pourquoi il y a tant de réclamations concernant les clubs algériens qui atterrissent à Zurich sur le bureau de la Fifa, et se terminent toujours par un dépouillement en devises sonnantes et trébuchantes de nos clubs. Quant à savoir si cela relève de l'inadvertance... cette présomption peut laisser dubitatif.
R. B.