L'un des plus grands fléaux récurrents dans nos stades est l'introduction et l'utilisation des fumigènes qui ont, quelques fois, des conséquences exponentielles, car elles pénalisent à la fois le club, l'équipe et le spectacle. Y compris sur le plan international, comme on peut le voir avec le MCA privé de son douzième homme (ses supporters) lors des matches préliminaires de la Ligue des champions africaine, avantageant ainsi l'équipe adverse en sciant la branche sur laquelle sont assis ces supporters.
Et la grande problématique est évidemment le fait que les mesures censées éradiquer cette plaie (suspensions, amendes, huis clos, etc.) n'ont pas eu l'effet dissuasif escompté. Serait-ce par carence dans la communication et la sensibilisation des spectateurs à ne plus contrevenir à l'interdiction d'utiliser les objets pyrotechniques, ce qui pourrait coûter très cher aussi bien à leur club qu'à eux sur le plan légal ? Et lorsqu'on voit aussi que l'utilisation des fumigènes est magnifiée par certains commentateurs télé qui en font implicitement l'apologie, on se dit qu'il y a encore du chemin à faire pour voir le bout du tunnel.
R.B.