Et vlan, voilà un nouvel entraineur débarqué de notre championnat, en l'occurrence celui de l'Entente de Sétif. L’Allemand Antoine Hey, qui s'est vu signifier un "Raus schnell", peut-être pas dans la langue de Goethe, mais dans celle de "Aïn El Fouara". Une sentence qui, il faut bien le reconnaitre, lui pendait au nez après un bilan jugé insuffisant de deux défaites, trois nuls et une victoire. Voilà donc, une sorte de coup foireux pour celui ou ceux qui pensaient ou ont voulu nous faire croire que tous les entraineurs allemands sont des Hansi Flick, Thomas Tuchel ou Jürgen Klopp, surtout par les temps qui courent où un vent de techniciens germaniques souffle sur nos clubs professionnels. Car si certains ont montré des qualités indéniables comme par exemple Josef Zinnbauer à la JSK ou Sead Ramovic au CRB, cela ne pourrait assurément pas constituer un postulat.
Et dans cette histoire qui concerne le désormais ex-coach de Sétif, ce n'est sûrement pas Antoine Hey le plus malheureux dès lors qu'il repartira, sans aucun doute, les poches bien pleines selon la fameuse formule consacrée de "séparation à l'amiable".
Le discernement devrait, alors, plus que jamais, être de mise pour ne pas sombrer dans ce genre de trompe-l'œil récurrent qui sévit dans notre championnat et dont les conséquences risqueraient encore une fois d'atterrir à Zurich et de mettre à nu les carences dans le management et la gouvernance de nos clubs professionnels qui viennent justement d'être interpellés sur ces fondamentaux par l'instance de Dely Ibrahim.
R.B.