Et voilà un nouveau stade de la capitale qui ferme ses portes au public suite aux protestations des riverains dues aux grabuges et incivilités sonores qui ont eu lieu lors des derniers matches au stade Mouloud-Zerrouki des Eucalyptus. Et là, avec une cartographie déjà réduite des stades homologués, la situation se complique de plus en plus tant pour les clubs que pour la Ligue dont l'épineux exercice de la programmation devient un véritable casse-tête. Évidemment, dans la précipitation ou l'urgence, il y a toujours cette thérapie symptomatique du huis clos qui est une sorte de Doliprane du foot, qui calme mais ne guérit pas. Car si en amont, on ne peut pas non plus exonérer tous les supporters de reproches en raison de certains comportements exécrables et de vulgarités qui agressent les tympans et la morale, il serait peut-être plus judicieux d'aller chercher la solution dans la pédagogie. Surtout en puisant dans l'ingéniosité et dans cette union positive de tous ces fans auteurs de tifos admirables et d'orchestrations bienveillantes qui ont suscité l'admiration même à l'international et qui devraient faire école.
R. B.